American Arcadia, Oxenfree II et The Cub : Trois jeux du Tribeca Games Festival à surveiller
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Rédigé par Florian
Tester un jeu avant sa sortie permet de se faire une idée de la proposition finale afin de décider l’acte d’achat ou non. Parmi les jeux présentés lors de la Summer Game Fest qui s’est tenue ce mois-ci, la conférence de Tribeca Games a permis de mettre en lumière une petite dizaine de jeux qui étaient disponibles pour une démo pour la presse.
Nous en avons sélectionné 3 que nous vous présentons ici avec un avis sur le contenu qui nous était accessible. Sachez par ailleurs que nous vous avons également proposé un aperçu d’A Plague Tale : Requiem, également présent lors de cette conférence.
Conditions d’aperçu : Nous avons pu essayer American Arcadia, Oxenfree II : Lost Signals et The Cub, trois des jeux compris dans la sélection du Tribeca Games Spotlight présenté il y a quelques jours, durant des sessions très limitées allant de 20 à 30 minutes chacune, le tout sur PC via Parsec. A noter que durant ces aperçus, il nous était impossible de capturer les séquences jouées.
Sommaire
ToggleThe Cub, un runner horizontal un peu trop carré
Dans le jeu de plateformes The Cub, vous incarnez un petit garçon dont la famille a été décimée par une gigantesque catastrophe écologique. Alors que les plus riches s’enfuient vers Mars pour échapper à une mort certaine, le petit garçon se retrouve recueilli par une louve et grandit aux côtés de ses petits. Alors qu’il se baladait aux alentours de la ville, il aperçoit des vaisseaux atterrir sur Terre : ils sont de retour.
En évitant de se faire repérer, il trouve un casque d’un de ses revenants de l’Espace et l’enfile sur sa tête. Mais il se fait vite repéré par les individus qui veulent l’attraper pour l’étudier et comprendre pourquoi lui, est le seul humain encore présent ici et quelle est la raison de son immunité.
S’en suit alors une gigantesque course poursuite à travers divers environnements dans lesquels il nous faudra échapper à ces « extraterrestres » via un runner en scrolling horizontal. Gare à la moindre faute ou imprécision dans les différents sauts pour ne pas tomber entre les mains de ces traqueurs ou même des bêtes féroces et autres flores ayant repris leurs droits ici-bas.
Il vous faudra résoudre de courtes énigmes pour vous frayer un chemin et fouiller les diverses zones s’ouvrant à vous car plusieurs chemins sont possibles (menant parfois à des documents et autres trésors de l’Ancien-Monde) pour poursuivre votre aventure. Dans la démo que nous avons pu essayer, nous avons pu voir 3 zones différentes, comme une pleine forêt à distance de la ville ou encore une zone plus urbaine avec voitures, camions et autoroutes complètement défaits et contenant parfois de mystérieux cristaux violets.
Une mise en bouche convaincante et qui donne envie d’en savoir plus, notamment au niveau scénaristique, trop peu vu pour l’instant pour se faire une idée de là où veulent nous mener les développeurs. Concernant les musiques, la Radio Nostalgia From Mars tourne en fond alternant musiques sympathiques et prises de parole d’un interlocuteur, grâce au casque que notre héros ramasse en début de partie. Niveau graphismes, le tout nous a semblé très propre, fluide et bénéficiant d’une direction artistique colorée et singulière qui tape dans le mile et voulant nous faire songer aux films d’animation des années 90.
On émettra quelques réserves sur le gameplay du titre qui pour l’heure ne tente pas quelque chose de drastiquement différent des jeux du genre en nous proposant un ensemble relativement sage et bien connu des amateurs de ce type de jeux à la Little Nightmares : glissade, accroupissement, poussée d’objets, balancement, fuite etc. Nous attendrons de voir sur la longueur, notamment par rapport à la durée de vie et au renouvellement de l’expérience au fil de l’avancée de note épopée pour nous faire un avis définitif sur le titre.
The Cub est développé par Demagog Studio (le récemment annoncé Highwater) et édité par Untold Tales (Arise : A Simple Story, Aspire : Ina’s Tale) ne possède pas encore de fenêtre de sortie et prendra place sur PC via Steam et l’Epic Games Store, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X|S et Nintendo Switch. Vous pouvez dors et déjà l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam.
American Arcadia, l’ancêtre de Big Brother
Avez-vous vu le célèbre film The Truman Show avec Jim Carrey ? Si oui, le pitch d’American Arcadia devrait vous rappeler quelque souvenir puisqu’il nous demande de prendre le contrôle de Trevor, un homme a priori plutôt banal qui semble vivre sa petite vie au sein d’Arcadia, dont le style retro-futuriste inspiré par les années 70 fait tout le charme du jeu.
Sauf que le quotidien de Trevor va être bouleversé du jour au lendemain lorsqu’il apprend la disparition de son meilleur ami et voisin de bureau, qui aurait apparemment été sélectionné pour gagner un voyage de rêve, ce qui est en réalité loin d’être le cas. Trevor va vite se rendre compte qu’il n’est qu’un pion au sein d’une gigantesque émission de télé-réalité où tout le monde est filmé 24 heures sur 24, dans laquelle il est l’une des stars mais aussi l’un des prisonniers. Pour l’aider à s’échapper de cet enfer, il peut compter sur Angela, une hackeuse qui se trouve en dehors de l’émission et qui semble justement travailler pour l’entreprise derrière cette gigantesque mascarade.
American Arcadia nous propose donc de contrôler les deux personnages, avec deux gameplay bien différents. Les passages avec Trevor se déroulent en 2,5D, tandis que les phases avec Angela font passer la caméra en vue à la première personne, avec des déplacements dans des environnements 3D.
La démo que l’on a essayé nous a permis de voir toute l’introduction du jeu, et donc de se mettre dans la peau des deux personnages. Etant donné que le passage qui nous était présenté comportait beaucoup d’éléments d’exposition et peu de phases de gameplay, difficile de juger le titre sur ce point là pour le moment, mais les phases avec Trevor sont pour le moment un peu brouillonnes, la faute à des déplacements pas toujours fluides, notamment lorsqu’il faut grimper sur des obstacles.
La partie avec Angela laisse de côté l’action et la plateforme pour se concentrer sur les énigmes, avec par exemple une phase où l’on devait remplacer les vidéos des caméras de sécurité par d’autres. Rien de bien innovant ici, mais on espère que les énigmes vont se corser par la suite.
American Arcadia tire cependant son épingle du jeu lorsqu’il nous demande de contrôler les deux personnages en même temps. Dans une phase de course-poursuite où Trevor est repéré, on peut alors incarner brièvement Angela simplement via le panneau de commande à sa disposition pour qu’elle interagisse avec le décor autour de Trevor. Dans la démo, on devait alors faire avancer Trevor rapidement en faisant bouger une grue pour l’emmener de l’autre côté d’un immeuble. Un exercice de coordination et de rapidité puisqu’il faut jongler entre les deux personnages.
C’était évidemment bien trop court pour en tirer une quelconque conclusion, mais espérons qu’American Arcadia parvienne à souvent recréer ce genre de moment, histoire de rendre son gameplay plus passionnant. Mais on est en tout cas déjà captivé par son ambiance et les promesses de son scénario.
Oxenfree II : Lost Signals, une suite reçue 5 sur 5
Premier studio de jeux vidéo acquis par Netflix il y a moins d’un an, Night School Studio s’apprête à proposer au public sa dernière création, Oxenfree II : Lost Signals, la suite du jeu sorti en 2016. Alex, notre personnage principal, est de retour à Camena, une ville de l’Oregon. En compagnie de ses amis, elle va chercher à traquer les secrets de signaux étranges reçus.
Les mécaniques de cette suite sont globalement identiques à celle du premier volet. Un déplacement horizontal dans divers environnements, plusieurs chemins possibles, pouvant se rejoindre, et des choix dans les dialogues, plus ou moins importants. On aura également l’occasion d’ouvrir des failles temporelles nous menant à diverses périodes de l’Histoire des lieux rencontrés, nous permettant alors de progresser en utilisant les éléments de l’environnement d’antan.
Un ajout que nous n’avons eu la chance d’apercevoir qu’une seule fois pendant notre preview et qui nous semble prometteuse tant les possibilités narratives et ludiques sont nombreuses. Dans notre démo, nous devions par exemple utiliser un vieil ascenseur cassé dans le présent dans la mine où nous étions, pour le remonter dans le passé et ensuite l’emprunter pour pouvoir sauter par dessus un grand précipice. De quoi demander l’utilisation de nos méninges quelques minutes.
Nous avons par ailleurs pu apercevoir qu’Alex pouvait être affectée par des visions, celle que nous avons eu nous montrait notre ami dans une fâcheuse posture, son corps flottant dans l’eau traversant la mine où nous étions. Une feature mystérieuse et qui donne envie d’en savoir plus.
Concernant l’aspect graphique, Oxenfree II : Lost Signals fait dans le simple pour se consacrer à l’aspect narratif et ludique de son expérience. Modélisations de nos protagonistes simples mais efficaces, environnements montagneux ou caverneux plutôt chatoyants, ainsi que temps de chargements plutôt rapides entre les zones. Saluons les voix originales qui étaient très justes dans leur interprétation.
Ce que nous avons vu du jeu est trop peu important pour se faire un avis définitif sur ce que le jeu aura a nous proposer. Nos attentes seront principalement concentrées sur la densité narrative et les surprises du scénario, en rapport avec toutes ces manifestations paranormales, que l’on espère réussies. Pour rappel, le jeu est attendu en 2022 sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4 et PlayStation 5.
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