Aperçu Windbound – Une aventure poétique qui fait vite place à la survie
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Rédigé par Jordan
Constamment comparé à Zelda: Breath of the Wild depuis son annonce, Windbound doit montrer qu’il a bien plus à proposer qu’une simple resucée du jeu de Nintendo. Le titre de Deep Silver et de 5 Lives Studios est certes un joli pot-pourri de nombreuses influences, mais les quelques minutes que nous avons pu passer sur le titre nous ont prouvé que le voyage pourrait bien nous enchanter et nous surprendre.
Conditions d’aperçu : Nous avons pu jouer au titre durant environ une heure, et ce sur PC en cloud gaming. La première partie de la démo nous présentait le premier chapitre du jeu, tandis que la seconde nous propulsait au quatrième chapitre pour avoir une meilleure idée de possibilités de gameplay offertes par Windbound.
Sommaire
ToggleUn voyage pas si tranquille
Dès les premières secondes de l’aventure, il est effectivement impossible de se dépêtre de ce sentiment qui nous fait penser à Zelda, de Breath of the Wild à Wind Waker. Le titre nous présente rapidement Kara, une voyageuse qui va se retrouver séparée de sa tribu tandis qu’elle voguait sur des eaux dangereuses. A peine échouée sur une île, notre héroïne va rapidement trouver de mystérieux artefacts qui vont la conduire à travers des ruines et des îles aux quatre coins de l’océan.
Et si l’univers et le style graphique de Windbound fait appel à de multiples influences évidentes, son gameplay choisi de mêler l’aventure à un véritable jeu de survie. A l’instar de titres comme Don’t Starve, Windbound accorde une place essentielle à l’artisanat, le craft et la recherche de matériaux pour avancer dans ce voyage.
Mais là où il se démarque des autres, c’est en choisissant de faire de l’océan son espace de jeu principal, avec des îles créées de manière procédurale pour rendre chaque périple unique. On émettra quelques doutes sur le procédé, étant donné que l’on a pas encore pu voir beaucoup d’archétypes d’île différents pour ressentir un vrai dépaysement. Mais pour se rendre sur chacune d’elle, il faudra auparavant accorder beaucoup de temps à la confection de son bateau.
Ma maison sur l’eau
Si la plupart des jeux de survie nous demandent de fortifier notre base, Windbound fait de votre bateau une véritable petite maison, qu’il est possible d’agrandir à tout moment et de nombreuses façons différentes. Ainsi, il est même possible de créer des feux de camp sur votre embarcation afin de cuisiner, sans prendre le risque de brûler votre navire. Le jeu demande alors de prendre vraiment soin de son bateau pour y stocker vos ressources, vous reposer, et pour aller le plus loin possible sur cet océan sans fin.
Comme toute base fortifiée, votre navire fera parfois l’objet d’attaques, souvent en provenance des fonds-marins avec des piranhas qu’il faudra vite abattre. Il est tout aussi important de prendre garde aux récifs proche de la surface, qui peuvent abîmer votre embarcation à une vitesse éclair.
Et puisqu’une grande partie de l’aventure se passe sur les flots, le jeu a particulièrement soigné sa conduite maritime et la physique des vagues, avec une eau proche de ce que l’on peut voir dans un Sea of Thieves, toute proportion gardée. Un aspect très réussi qui demande de l’implication au joueur, afin de montrer que la survie est aussi importante sur l’eau que sur terre.
Un équilibre encore fragile
Le titre reste en revanche bien plus classique lorsque Kara pose pied à terre. On note un système de chasse assez simpliste, malgré des combats de boss plus inspirés qui demandent de fouiller dans toutes nos ressources pour venir à bout des monstres les plus imposants. Il faudra de toute façon bien passer par là puisque le jeu instaure un système de faim et d’endurance, qui vous demandera forcément de mettre votre quête en pause le temps de trouver quelques ressources.
Fouiller activement sur les îles est donc recommandé, et cela est d’autant plus vital lorsque l’on veut profiter de toutes les options de craft du jeu. De ce que l’on a pu voir, le titre semble être relativement complet sur cet aspect-là, avec un interface claire en dépit des quelques bugs que l’on a pu rencontrer sur la version de la démo.
Et puisque l’on a seulement pu jouer au titre en cloud, on lui pardonnera quelques maladresses techniques, même si Windbound semble tourner comme un charme dans la majeure partie du temps. Les collisions sont en revanche à revoir, tout comme le système de saut qui est particulièrement pointilleux et qui nous a fait défaut à quelques moments à cause de son imprécision.
En dehors de ces quelques écueils, le voyage offert par Windbound a de quoi séduire, jusqu’à parfois nous rappeler l’enivrante échappée de Journey lorsque l’on navigue vers l’horizon ou lorsque l’on découvre le lore du jeu à travers des gravures sur des stèles. Un sentiment accentué par sa bande-son, elle aussi plutôt charmante, mais qui a tendance à vite tourner en boucle. A voir dans le jeu final si cette ritournelle ne devient pas trop agaçante.
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