Dans Pirate Pop Plus, vous dirigez le capitaine Pete Jr, qui s’est vu enlevé son équipage par le redoutable capitaine Bubulle. Celui-ci sème la pagaille en bombardant l’île de bulles, et à vous, ainsi qu’à votre fidèle ancre, qu’il revient de toutes les éclater pour libérer vos marins.
Bon, nous sommes d’accord, le scénario est ici inexistant, et c’est tant mieux, car ce n’est pas vraiment ce qu’on lui demande, ni ce à quoi il aspire. Ici, nous sommes là pour crever des bubulles, encore et toujours, et tenter de repousser le plus possible l’écran du game over. Dit autrement, c’est un bond dans le passé qui nous ramène au temps des bornes d’arcade, où le seul moyen de jouer longtemps était… D’être doué !
Le principe de Pirate Pop Plus est simple. Vous vous déplacez avec les flèches directionnelles et un bouton pour lancer votre ancre verticalement. Lorsque vous éclatez une bulle, celle-ci se divise en plusieurs petites, plus difficiles à viser, mais toutes aussi dangereuses si vous les touchez. Pour pimenter un peu tout ça, capitaine Bubulle fait des apparitions régulières afin de changer la gravité du terrain. Ainsi, vous trouvant en bas de l’écran au début, vous changerez vite de bord pour vous retrouver en haut, à gauche, à droite, etc. Il faudra donc prendre en compte ce changement afin de ne pas se laisser déconcentrer et continuer sur sa lancée.
Des Bubulles, des bubulles… Mes bubulles !
Avec le temps, la difficulté monte crescendo et le rythme s’accélère à vitesse grand V. Bien entendu, vous débloquerez également divers bonus vous permettant de redoubler d’efficacité. Dans le mode standard, vous avez trois cœurs, et comme vous l’avez compris, trois contacts vous vaudront le game over. Le but est donc de tenir le plus longtemps possible afin d’apposer fièrement les trois premières lettres de votre pseudo sur le tableau des scores (comme à l’époque).
Mais ce n’est pas tout, car sur le terrain, à force d’éclater des bulles et de survivre longtemps, vous amasserez des pièces d’or à dépenser au magasin du jeu (avant chaque partie). Ainsi, vous pourrez acheter d’autres personnages ou encore changer le style de votre « pad ». En effet, comme vous pouvez le voir sur les images, l’écran central est entouré d’un pad façon « gameboy », et c’est celui-ci que vous pourrez customiser. Enfin, « customiser » est un bien grand mot car le magasin ne vous autorise qu’un changement de couleur sommaire. Nous aurions aimé un peu plus de diversité, afin de vraiment rendre la collecte de pièces intéressantes.
Et il faut donc que le jeu transpire le côté gameboy. Des graphismes grossiers et pixellisés à l’OST du jeu, ne comportant que deux pistes, mais reproduisant à merveille la sonorité des vieilles puces rétro. À vrai dire, j’ai tellement eu un doute que le jeu ne soit pas une redite d’un classique GB que j’ai passé pas mal de temps sur le net pour trouver des infos sur une ancienne version, sans succès. Preuve est que ce côté rétro propre à la vieille portable de Nintendo est parfaitement reproduit.
Pour les aficionados du challenge, vous avez également « l’Hyper Mode » qui consiste à vous harceler de bulles, qui « poppent » beaucoup plus et qui sont plus rapides, donc plus difficiles à viser et à éliminer, avec seulement un seul cœur. En revanche, vos points sont doublés, pour peu que vous résistiez le temps qu’il faut !
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