ActuGaming
  • Jeux
    • Sorties jeux vidéo
    • Soluce
    • Guides & Astuces
  • News
    • 🔥 Bons plans
    • Interviews
    • Chroniques
    • PC
    • PS5
    • Xbox Series
    • Switch
    • Switch 2
    • PS4
    • Xbox One
    • Jeu de cartes
  • Tests
  • Guides d’achat
    • High-Tech
  • Vidéos
    • Débrief
    • Vidéo test

Accueil > Tests > Test Possessor(s) – Es-tu mon ange… ou mon démon ?

Test Possessor(s) – Es-tu mon ange… ou mon démon ?

Publié le : 25 novembre 2025 à 18:00

Par : Fauchinou

Pas de commentaire

Fauchinou

25 novembre 2025 à 18:00

0
5.5

Note des lecteurs

Partagez votre avis (0)

Il n’y a encore pas si longtemps, le nom d’Heart Machine signifiait quelque chose de fort pour celles et ceux nourrissant un appétit pour les jeux indé. On ne cessera de citer la pépite Hyper Light Drifter, un titre action-aventure où parviennent à cohabiter de manière assez brillante une narration ultra-minimaliste, un univers fascinant et un gameplay simple d’une redoutable précision. Une expérience à l’origine d’une forte renommée pour un studio qui, hélas, n’est pas tout à fait parvenu à maintenir un tel élan. Au contraire.

Malgré un très bon Solar Ash par ailleurs trop peu cité pour illustrer un savoir-faire encore présent au sein de la boîte menée par Alx Preston, le ciel s’est récemment obscurci. Tout part du projet Hyper Light Breaker qui, en tentant le grand saut de l’accès anticipé, a fait face à un démarrage difficile, au point que les ambitions ont été revues à la baisse. Pire, plusieurs vagues de licenciement sont venues confirmer un avenir désormais inscrit en pointillés pour l’équipe de développement.

Parallèlement à cette suite orientée roguelike de Hyper Light Drifter, et au beau milieu de cette tempête, une autre production a fini par voir le jour. Possessor(s), un metroidvania dystopique ayant fait une première jolie impression visuelle à son annonce, porte la lourde responsabilité d’apporter, tant bien que mal, une éclaircie au sein du studio. Un ultime défi réalisable ?

Conditions de test : Nous avons joué à Possessor(s) sur PS5 classique durant 17h en version 1.002.000 puis 5h en version 1.003.000. Ce temps nous a permis de terminer l’aventure et de compléter la quasi-intégralité du contenu annexe.

Sommaire

Toggle
  • Vis ma vie d’esprit torturé
  • Hokuto de cuisine
  • Esprit metroidvania, es-tu là ?
  • Un monde Sanzu dessous
  • Les répercussions d’un climat inquiétant

Vis ma vie d’esprit torturé

Possessors test 4k screenshot 2 1

Un beau jour, dans la mégalopole hyper-technologique de Sanzu, un terrible incident provoque une apocalypse laissant s’abattre sur le monde d’innombrables démons. La plupart des humains sont massacrés ou, dans le meilleur des cas, possédés. Prise dans ce tumulte macabre, une adolescente nommée Luca assiste à la mort de son ami Kaz, avant de ramper désespérément avec les deux jambes broyées à la recherche d’aide.

Son salut, elle le trouve auprès de Rhem, un des démons lâchés dans la ville. Tous deux mal en point, le calcul est vite fait et ils concluent un pacte afin d’assurer leur survie mutuelle. Luca peut retrouver l’usage de ses jambes et profiter de capacités physiques développées tandis que Rhem occupe son esprit avec la promesse de ne pas prendre entièrement le contrôle.

Reste ensuite à survivre dans ce monde désormais en ruines alors que notre héroïne se demande si sa famille s’en est sortie. Son colocataire spirituel, quant à lui, espère retourner dans sa dimension. Ces deux personnalités que rien d’autre ne lie vont donc apprendre à cohabiter, ce qui constitue un premier fil rouge intéressant à suivre. Impulsive et dans la fougue que ses seize ans lui confèrent, Luca n’hésitera pas à renvoyer dans les roses Rhem et son antipathie ostentatoire vis-à-vis de l’humanité.

Test possessors screenshot 1 2
Test possessors screenshot 2 3
Test possessors screenshot 13 4

La subtilité, c’est qu’en possédant Luca, Rhem est en mesure de revivre les souvenirs de son hôte tout en nous offrant à nous-mêmes des bribes de lore à des instants précis. Une mise à nu qui finira par s’effectuer également dans le sens inverse, octroyant à Rhem une vulnérabilité qu’on ne lui soupçonnait pas forcément au départ. Cette relation évolue au gré des péripéties et des flashbacks mémoriels, devenant ainsi un des points forts de Possessor(s).

Le tout est cultivé sur une toile de fond mettant en scène tous les bons ingrédients de la dystopie tels que le contrôle total d’une mégacorporation et la restriction des libertés, un écart monstre entre les classes sociales, avec un soupçon de critique envers le capitalisme et la xénophobie.

Ces messages ne vont pour le coup pas hyper loin non plus, en se contentant d’exposer des évidences, mais l’ensemble est plutôt efficace en livrant une histoire essayant de s’éloigner du manichéisme. Ajoutons à cela une traduction française franchement bien sentie et on se trouve devant une aventure qui se suit parfaitement du début à la fin. Heureusement, car lorsqu’il s’agit de rentrer dans le vif du sujet, l’affaire est tout autre.

Hokuto de cuisine

Test possessors screenshot 3 5

Particulièrement à la fête grâce à des pépites comme Prince of Persia The Lost Crown ou le tout frais Hollow Knight Silksong, le genre du metroidvania semble plus reluisant que jamais. Et pourtant, des titres comme Shadow Labyrinth ou Rusty Rabbit, également sortis cette année, nous prouvent qu’une certaine maîtrise de la recette est nécessaire pour ne pas tomber dans ses pires pièges.

On aurait aimé ranger Possessor(s) dans la première catégorie, mais c’est finalement le deuxième duo que le titre va rejoindre. Toutes les bases sont là. On se bat avec une arme principale puis s’ajoutent rapidement des armes spéciales, utilisant une énergie particulière, ainsi que des affixes (comprenez des reliques, ou des charmes) pour venir nous offrir un ersatz de build avec lequel façonner Luca. Hélas, on comprend très vite que les débats vont être délicats.

Le gameplay des combats est lourd, et dans le mauvais sens du terme. On sent bien que l’équipe de développement a voulu donner de l’impact aux coups de Luca, notamment avec la batte de baseball, qui aura immédiatement gagné notre faveur comparée aux autres armes disponibles. Sauf que ça manque cruellement de réactivité, de dynamisme, de souplesse. On devine tant bien que mal un focus sur une mécanique de jonglage où, quand un ennemi atteint la limite de sa jauge invisible d’équilibre, finit par rebondir au plafond, au mur, ou sur les autres ennemis si l’on s’y prend bien.

Test possessors screenshot 22 6
Test possessors screenshot 15 7
Test possessors screenshot 35 8
Test possessors screenshot 7 9

Le problème, c’est que le résultat est plus aléatoire qu’autre chose, et le simple fait de vouloir jongler avec un seul adversaire offre déjà une gymnastique peu naturelle. À côté de ça, gérer plus de deux ennemis offre très souvent des moments de panique, et ne parlons pas des ennemis aériens, encore plus pénibles que d’habitude. Maintenant, finir par connaître par cœur la manière dont se battent nos adversaires et la maîtrise du blocage ou de la parade, permise par l’utilisation d’une arme spéciale précise, fait mieux passer la pilule.

Une pratique tacitement encouragée par le jeu car, du début à la fin, on ne ressent pas particulièrement de montée en puissance. On a beau récupérer de nouvelles armes principales et secondaires, tout se joue au niveau des affixes dont de rares augmentent la puissance des coups basiques ou bien l’efficacité des attaques spéciales. Et peu importe l’arme sur laquelle vous les greffez, l’effet restera le même.

Au moins, le bestiaire est assez… inspiré, même si nous ne sommes pas certains du mot choisi. Nous n’échappons pas au color swap de chaque espèce, traduisant des PV plus nombreux, une agressivité augmentée et des patterns différents, mais vu que les démons ont possédé à peu près tout ce qui bouge, parfois faute d’humains vivants, nous avons le droit à des mélanges étonnants, renforçant une direction artistique assez unique à ce sujet.

Test possessors screenshot 38 10
Test possessors screenshot 12 11
Test possessors screenshot 5 12
Possessors test 4k screenshot 8 13

On pense particulièrement au fait de se battre contre des créatures à tête de classeur à tiroir, des démons fusionnés avec des plots de signalisation, ou encore des humanoïdes à la tête de téléviseur. Les boss, quant à eux, offrent des combats tout à fait corrects avec des patterns notables que l’on finit quand même par déjouer assez rapidement. Là encore, on retrouve des individus du quotidien plus ou moins altérés (ou non ?) par la possession, comme un prof de sport survitaminé ou un manager raté ayant enfin la sensation d’être écouté, cette fois par des minions démoniaques.

Ce côté quotidien altéré se ressent tout autant auprès des armes à notre disposition, entre de simples couteaux de cuisine ou une crosse de hockey, en passant par l’utilisation d’une souris d’ordinateur, d’une balle de baseball ou d’une boule de bowling. Une manière de nous rattacher à la dimension quasi contemporaine proposée par l’œuvre.

Esprit metroidvania, es-tu là ?

Test possessors screenshot 33 14

Bref, du côté du combat, on navigue souvent au milieu d’un bazar. La mauvaise nouvelle, c’est que ce n’est pas mieux, voire pire, en ce qui concerne la plateforme. Cet autre aspect majeur du genre s’avère en effet particulièrement imprécis. Dans le rôle du principal coupable, nous avons nommé le fouet.

S’il reste salutaire pour attirer les petits ennemis à soi durant les combats, il occupe également une fonction de grappin. Et n’y allons pas par quatre chemins, il s’agit certainement du pire exemple récent de cette mécanique pourtant largement utilisée dans le jeu vidéo. Qu’il est difficile d’enchaîner plusieurs points d’accroche sans louper son coup et tomber plusieurs mètres plus bas. Trop loin, trop près, trop tôt, on a l’impression que la fenêtre d’exécution est anormalement exigeante une fois sur deux.

Et ce ne sont pas les mouvements supplémentaires débloqués par la suite qui relèvent le niveau. La course murale offre un feeling lourdaud et désagréable, sans parler du dash aérien à la réalisation contre-intuitive, même si l’on s’y habitue au bout de plusieurs essais, il faut bien. Arrive donc fatalement ces moments où l’on doit combiner un peu toutes les capacités pour franchir des zones, et autant dire que si en plus des ennemis se trouvent dans les parages, il arrive de faire facilement un peu n’importe quoi.

Test possessors screenshot 37 15
Test possessors screenshot 43 16
Test possessors screenshot 23 17

Mais pourquoi, pourquoi vouloir faire simple quand on peut faire compliqué ? C’est une question ironiquement vitale à se poser, eu égard à la manière dont Heart Machine s’approprie le metroidvania. Car finalement, rien ne dépasse des standards du genre. Aucune folie particulière, aucune mécanique qui sort du lot, nous nous trouvons devant une copie des plus sages. Alors quand les seules choses auxquelles touche le studio bouleversent inutilement ce qui marche le mieux, on ne comprend pas.

Un constat qui s’étend à tout le squelette du jeu. Le level design joue de facilités assez déroutantes. Avec le grappin, on s’accroche à… rien ? Seulement des cercles symbolisant que c’est ici et pas ailleurs qu’il faut sortir son fouet. On se moquait en 2000 du Spider-Man de Neversoft pour sa faculté à tisser des toiles dans le ciel pour avancer : même combat. Des plantes grimpantes mutantes offrant parfois des raccourcis sont là sans trop savoir pourquoi non plus, et d’autres exemples peuvent encore être relevés.

Un monde Sanzu dessous

Test possessors screenshot 28 18

Des écueils sur la forme, mais aussi des faux-pas sur le fond. Se repérer dans Possessor(s) est vraiment peu évident, compte tenu de l’affichage rudimentaire de la carte. Chaque biome est présenté sous une succession de blocs plus ou moins grands avec les principaux points d’intérêt dispersés un peu partout.

Oui mais voilà, les zones aquatiques, le détail des différentes parois, la présence d’étage ou de conduit, rien n’est spécifié, obligeant presque à se rappeler avec précision comment était fichu un endroit inaccessible avant d’y revenir, ce que l’ajout de marqueurs ne pallie que trop timidement. Cette navigation se couple à un système de voyage rapide loin d’être confortable, avec des zones mal desservies en points de téléportation.

Alors est-il nécessaire d’expliquer à quel point il peut être embêtant de jouer à un metroidvania sans ressentir le plaisir de l’exploration ? Pas plus que s’adonner à la pratique de la complétion ne s’avère que peu reluisant ? Il existe bien des quêtes annexes à mener, ainsi que des boss optionnels à aller taper, mais lorsque les allers-retours sont pénibles, on y va parfois à reculons.

Test possessors screenshot 34 19
Test possessors screenshot 24 20
Test possessors screenshot 17 21
Test possessors screenshot 25 22

Les collectibles, particulièrement nombreux, n’échappent pas non plus à la nécessité d’un backtracking pas forcément excitant. La plupart d’entre eux sont récupérables dès le premier passage, et c’est déjà ça, sans compter la possibilité de placer des marqueurs, que l’on a déjà mentionné, afin de garder une trace approximative de leur localisation pour un passage dans un second temps.

Les personnes les plus motivées tenteront quant à elles d’aller faire la chasse aux homards cachés. Collectibles parfaitement anecdotiques, les homards nous poussent pour la plupart à ouvrir l’œil afin de dénicher des endroits bien dissimulés, voire des murs ou couloirs secrets. Certains nous demandent même de réaliser des enchaînements de mouvements particulièrement touchy, ce qui, vous l’aurez compris, n’est pas toujours facilité par le gameplay lui-même.

Ce qui est certain, c’est que vous ne commettrez pas la même erreur que nous. Trouver bon nombre de ces homards sur notre route, ne pas savoir comment les ramasser, avant de se rendre compte que le seul bouton qui ne nous est pas venu à l’esprit se révélait être le bon, ça régale. Et bien que l’on plaide volontiers l’étourderie, on ne peut s’empêcher de voir ici un des symptômes illustrant un manque de finition technique et de qualité de vie.

Les répercussions d’un climat inquiétant

Test possessors screenshot 31 23

Ne pas vouloir nous tenir la main reste un choix pouvant être intéressant, mais pas au détriment de la progression. Les homards sont en réalité un exemple plus anecdotique qu’autre chose, car il y a plus grave. D’une manière générale, si la progression est recensée dans un journal de quête, comme dans pas mal d’autres jeux du genre, on vous déconseille de laisser trop de temps entre deux sessions, sous peine d’être perdu.

Maintenant, attardons nous sur des détails. Dans Possessor(s), il est possible d’améliorer sa santé et son antalgique, l’objet de soin. Pour ce faire, nous devons ramasser des fragments et autres échantillons qui, une fois combinés, allongent la barre de vie et augmentent les doses de soin disponibles. Sauf que voilà, impossible de trouver comment. Est-ce en naviguant dans les menus, en se rendant auprès de checkpoints, en rendant visite à un marchand quelconque ? Rien de tout cela.

Non, la solution se trouve en réalité auprès d’un seul personnage bien précis que l’on rencontre certes dans le premier tiers de l’aventure, mais que nous n’avons aucune raison de retourner voir spécifiquement si l’information nous a échappé la première fois. Aucun rappel dans les menus, aucun tutoriel accessible (ni pour les autres mécaniques d’ailleurs), si c’est loupé, c’est tant pis.

Résultat, nous avons fait tout le jeu avec deux doses de soin, alors que nous avions fini par récupérer de quoi en posséder six à la fin du jeu. Et nous ne sommes pas les seuls. On en profite donc pour dire qu’à l’exception du boss final, et avec un build qui nous plaît, l’aventure reste gentillette, surtout si vous avez l’habitude de jouer à des jeux du genre. Dans le pire des cas, un mode Facile est prévu pour des péripéties légèrement plus tranquilles.

Test possessors screenshot 41 24
Possessors test 4k screenshot 1 25
Possessors test 4k screenshot 3 26

Reste à regretter les soucis techniques réguliers que nous avons rencontré. De nombreux out of bound (sorties des limites du décor) arrivent inopinément si l’on tente d’explorer là où ce n’est pas vraiment prévu, nous obligeant à une reprise à relancer le jeu. Des problèmes de sons interviennent lorsque l’on change de zones trop rapidement, et certaines ont carrément pu peiner à charger, occasionnant une chute. Au milieu de ces couacs traduisant un manque de temps et de polish très certainement dû à la situation interne actuelle, demeure heureusement quelques réjouissances.

Il est par exemple important de relever une certaine patte artistique made in Heart Machine persistante, transpirant dans chacun des jeux du studio. Les monstres, on l’a dit, mais aussi les personnages ou encore les cutscenes, tout ça a de la gueule, et c’est d’autant plus frustrant quand on évolue dans des environnements 3D moins convaincants, ou que l’on met cet ouvrage en parallèle avec tout ce qui ne va pas dans le jeu.

Même les musiques parviennent à renforcer cette ambiance bizarre d’apocalypse interdimensionnelle. Pas de trace du brillant Disasterpeace, mais Joel Corelitz, déjà présent sur Solar Ash, revient partager la bande-son avec Azuria Sky. Un thème principal d’une fragile douceur s’élève au-dessus de pistes plus discrètes, faisant plus office de mood global tantôt en adéquation avec le désespoir qui règne sur Sanzu, tantôt dans un décalage étrangement réconfortant, comme ce morceau chill joué lors de l’exploration du centre commercial abandonné. Il ressort aussi de la BO quelques idées expérimentales, à l’image d’un thème de combat de boss basé sur le bruit d’un destructeur de documents.

Cet article peut contenir des liens affiliés

Ceci est une estimation de la durée de vie nécessaire pour terminer ce jeu en fonction du temps réalisé par le testeur.

Durée de vie

Histoire principale

8 heures

Histoire et quêtes annexes

12 heures

Collectionneur

15 heures

Jaquette de Possessor(s)
Possessor(s)
pc
ps5

Date de sortie : 11/11/2025

  • Une ambiance bien particulière et réussie
  • Un bestiaire plutôt inspiré
  • Des boss sympathiques
  • La relation entre Luca et Rhem
  • Un système de combat qui peut timidement réussir à livrer satisfaction...
  • ... mais le gameplay reste globalement bancal, lourd et agaçant
  • Un level design qui laisse perplexe
  • Une carte beaucoup trop générique
  • Certaines mécaniques pas du tout claires
  • Un manque de finition technique
  • Une recette tiède de metroidvania
  • Aucun sentiment de montée en puissance
5.5

Pire qu’un miracle qui n’aura sans doute pas lieu, Possessor(s) déçoit beaucoup. Plombé par un gameplay bancal auquel se rajoutent pas mal d’erreurs plus ou moins grossières, le titre d’Heart Machine a dû en plus naviguer en pleine mer agitée, compte tenu de l’état du studio, et ça se sent. Les fulgurances artistiques dont est historiquement capable l’équipe de développement sont quand même toujours là, et le jeu parvient à trouver une âme via une ambiance unique et un duo de personnages réussi. Mais tout ce qui touche au style metroidvania est au mieux conventionnel, sinon raté. Heureusement, son petit prix remonte la barre et le travail sur des mises à jour présage une copie un peu plus propre quelques semaines après sa sortie. Reste que nous nous trouvons peut-être devant l’un des derniers projets d’un studio dont les beaux jours paraissent désormais si loin. Une issue ô combien dommageable.

Ce test a été réalisé à partir d'une version éditeur.

Note des lecteurs

Partagez votre avis (0)

Sur le même thème

L’hécatombe continue chez Heart Machine, juste avant le lancement de son prochain jeu Possessor(s)

30 octobre 2025 à 18:45
pc
ps5
Image d\'illustration pour l\'article : L’hécatombe continue chez Heart Machine, juste avant le lancement de son prochain jeu Possessor(s)

Possessor(s) : Le prochain jeu de Heart Machine (Hyper Light Drifter) arrivera en novembre sur PC et PS5

26 septembre 2025 à 15:44
pc
ps5
Image d\'illustration pour l\'article : Possessor(s) : Le prochain jeu de Heart Machine (Hyper Light Drifter) arrivera en novembre sur PC et PS5

Forever Skies, Skate Story, Possessor(s)… PlayStation donne des nouvelles de 5 jeux indés à venir

19 mars 2025 à 17:38
pc
ps5
xbox series
switch
Image d\'illustration pour l\'article : Forever Skies, Skate Story, Possessor(s)… PlayStation donne des nouvelles de 5 jeux indés à venir

Le nouveau jeu de Heart Machine en collaboration avec Devolver s’appelle Possessors et sortira en 2025 sur PC

08 juin 2024 à 03:58
pc
Image d\'illustration pour l\'article : Le nouveau jeu de Heart Machine en collaboration avec Devolver s’appelle Possessors et sortira en 2025 sur PC
S'abonner
Se connecter avec :
J'autorise la création de compte
Lorsque vous vous connectez pour la première fois avec un réseau social, nous collectons les informations de votre profil public en fonction de vos paramètres de confidentialité. Nous recevons également votre adresse mail pour créer automatiquement un compte sur notre site web. Vous n'avez donc rien à faire, une fois votre compte créé, vous serez connecté à ce compte.
RefuserAutoriser
Me notifier des
guest
Se connecter avec :
J'autorise la création de compte
Lorsque vous vous connectez pour la première fois avec un réseau social, nous collectons les informations de votre profil public en fonction de vos paramètres de confidentialité. Nous recevons également votre adresse mail pour créer automatiquement un compte sur notre site web. Vous n'avez donc rien à faire, une fois votre compte créé, vous serez connecté à ce compte.
RefuserAutoriser
guest
0 Commentaires
plus de votes
plus récents plus anciens
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
Suivez-nous sur
ActuGaming, la presse jeu vidéo qui va à l'essentiel
  • Contact
  • Publicité
  • L’équipe
© 2014-2025 ActuGaming. Tous droits réservés.
  • Règles et CGU
wpDiscuz