Comme à son habitude dans tous ses prédécesseurs, Kirby revient dans un épisode tout-joli, tout-mignon et son scénario se résume au seul titre du jeu : Vous allez devoir sauver le monde à l’aide de votre pinceau arc-en-ciel et venir à bout de Glaizia qui s’est emparée de toutes les couleurs de Dreamland. De quoi mettre en boule notre héros et tous ses compagnons.
Mon pinceau, envers et contre tous
Rapidement, vous comprendrez après la cinématique d’introduction que le soft signe une incroyable direction artistique avec un univers entièrement en pâte-à-modeler. Les décors sont vraiment plaisants à regarder et les rendus sautent au yeux avec une originalité graphique que l’on ne peut qu’applaudir. Mais maintenant que vous avez contemplé la beauté du spectacle, il serait peut-être temps de prendre votre gamepad en main et de passer à l’action… loin de votre téléviseur.
Parce que oui, Kirby et le Pinceau Arc-en-Ciel se joue quasi-exclusivement à l’aide de votre GamePad. Et même si l’on peut souligner le fait que celui-ci est largement exploité, n’oublions tout de même pas que la Wii U est une console… de salon, et n’est donc pas destinée à se jouer exclusivement à la nouvelle manette de Nintendo ; Sans oublier que la résolution est moins bonne sur le petit écran.
Ainsi, vous ne jouerez qu’avec votre stylet : Celui-ci a cependant une prise en main facile et très rapide, vous comprendrez intuitivement les mécaniques du gameplay dans une difficulté croissante (mais basique) tout au long des stages. Un peu comme dans Kirby : Canvas Curse (Le Pinceau du pouvoir), il faudra tracer des traits sur votre écran pour diriger notre mascotte rose et le faire avancer au fil de différents niveaux au level-design soigné.
Une jauge est bien évidemment présente et indique ce qu’il vous reste comme pouvoir avant de ne plus pouvoir utiliser votre stylet-magique. Une bonne gestion de vos déplacements s’instaure ainsi et il faudra anticiper certains mouvements et actions, sans pour autant être trop exigeant.
Force rouge ! Force verte ! Force rose !
Il est clair que Kirby et le Pinceau Arc-en-Ciel viendra combler tout amateur de la série. Les nouveaux joueurs pourront quant à eux se poser la question de savoir si oui ou non, c’est le bon épisode pour se lancer : Même si ce n’est pas le meilleur, la réponse est oui. Kirby vous emmènera virevolter à travers de somptueux paysages et assurera de bonnes heures de détente en solo… ou en multijoueur : La possibilité de jouer avec un ami en local viendra ravir certains d’entre vous mais frustrera forcément le J1 puisque le Joueur 2, profitera lui, de la télé et du plein écran. Joli paradoxe hein ? Quel comble.
Autre fait paradoxale, c’est sans doute le manque de transformation : la pâte-à-modeler était pourtant une bonne excuse et un bon moyen de rendre Kirby modulable à souhait, et pourtant, il souffre d’une absence de personnalisation comme pas permis et les possibilités auraient pu être nombreuses : « Malaxer » Kirby à l’aide de l’écran tactile, customiser notre personnage, changement de forme à souhait… Rien, ou presque de tout cela. Il se restreint au strict nécessaire pour son avancée dans l’aventure.
T’es plus malin avec tes mains !
Quoiqu’il en advienne, malgré une jouabilité un peu minimaliste et une difficulté un peu enfantine, Kirby et le Pinceau Arc-en-Ciel assure de combler les fans. Avec une bande-son au top, des décors magnifiques, un solo plus que convenable, le titre propose également tout un tas de défis plus que sympathiques dans lesquels vous devrez terminer des niveaux bonus dans un temps imparti.
Ces derniers sont bien sûr les bienvenus au vue de la durée de vie de la trame principale plutôt courte. Des objets à collectionner font également partis des invités et les Amiibo, bien que trop peu exploités par rapport à ce que l’on avait l’habitude avec les derniers titres en date de Nintendo (Mario Party 10, SSB..), permettent de récolter des compléments de manière quotidienne.
