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Accueil > Tests > Test Gears of War : Reloaded – Toutes les bonnes choses dépérissent

Test Gears of War : Reloaded – Toutes les bonnes choses dépérissent

Publié le : 26 août 2025 à 17:11

Par : Nathan Champion

3 commentaires

Nathan Champion

26 août 2025 à 17:11

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Bonne nouvelle pour les uns, blasphème impardonnable pour les autres, Microsoft et Xbox ont décidé de faire passer certaines de leurs franchises chez la concurrence. Après Forza, Indiana Jones ou encore le dernier DOOM, voici venue une sortie que personne n’aurait cru possible il y a encore cinq ans, celle de Gears of War premier du nom sur PlayStation 5.

Alors attention, pas n’importe quelle version de ce classique du Third Person Shooter, puisqu’on parle du remaster d’un jeu déjà remasterisé dix ans plus tôt (très exactement) pour PC et Xbox One. Une occasion parfaite pour se replonger dans ce bain de sang et de viscères faisant la part belle aux grosses pétoires et aux musculatures saillantes ? Pas sûr.

Conditions de test : Nous avons passé près de dix-sept heures sur la version PlayStation 5 du titre, ce qui nous a permis de boucler la campagne en mode normal puis en difficile, en alternant entre des parties en solo et en coop à deux dans le même canapé. Nous n’avons toutefois pas pu nous essayer au multijoueur.

La guerre ne meurt jamais

Malgré ses dix-neuf printemps, on ne doute pas qu’il n’est pas utile de présenter Gears of War. Pionnier du genre Third Person Shooter, et plus spécifiquement de sa déclinaison Cover Shooter, le titre d’Epic Games et Microsoft a engendré nombre d’émules, qui ont assailli la génération PS3/360, sans compter quelques remous sur PS4 et Xbox One. Encore aujourd’hui d’ailleurs, Gears of War fait figure de référence autant que d’inspiration dans le milieu du jeu d’action, avec de nombreuses productions qui lorgnent vers le système de couverture maintes fois repris. On fait difficilement plus impactant comme héritage !

Alors évidemment, puisque tout commence par cet épisode précis, premier d’une saga comptant désormais cinq volets principaux et deux spin-offs, on tient ici la version la plus rudimentaire de cette recette bien connue. Rien de bien surprenant à attendre, aujourd’hui, d’un titre tel que Gears of War, qui fait la part belle à la linéarité et aux arènes reconnaissables par leurs meubles, murs et autres carcasses de véhicules derrière lesquels se planquer. Constat qui s’applique aussi à Gears of War : Reloaded, cette présente édition remasterisée, puisqu’elle ne change absolument rien à la construction de l’aventure.

Gears of war reloaded

Ne vous attendez d’ailleurs à aucun changement notable, si vous connaissez le titre sur le bout des doigts, hormis quelques points de détail. Parmi eux, on retient surtout la possibilité de conserver nos pétoires d’un Acte à l’autre, le titre en comptant cinq, ce qui fait vraiment plaisir. Dans le jeu d’origine, on perdait tout à chaque changement, ce qui pouvait frustrer. Ici, hormis l’obligation de ramasser le Rayon de l’Aube à plusieurs reprises, ce qui nous fait abandonner une pétoire (qu’on ne pourra pas toujours récupérer ensuite), tout va pour le mieux. On notera aussi un meilleur mixage audio, permettant à la fois de comprendre les dialogues sans peine, mais aussi d’entendre toutes les musiques du titre, même celles servant l’ambiance entre deux combats.

Des modifications qui font plus office de points de légères corrections qu’autre chose, puisque ne gommant en rien l’aspect vieillot d’un titre maintes fois singé. Gears of War a vieilli, c’est un fait indéniable, et on s’attendait un peu à ce que certains aspects de son aventure ou sa construction nous soient moins supportables aujourd’hui, près de vingt ans après sa parution originelle. C’est par exemple le cas de ces checkpoints rarement bien placés, nous obligeant parfois à refaire de longues portions de niveau en cas de mort ; ou du challenge pas particulièrement bien dosé, oscillant entre des passages d’une simplicité déconcertante et d’autres qui nous demandent bien plus d’attention et de calcul.

Bien sûr, cela va aussi avec une IA qui n’a pas bougé d’un iota, et qui fait d’autant plus de peine en 2025. Les ennemis sont bêtes à manger des pierres, au point de sortir de leurs couvertures aux pires moments, fonçant parfois directement sur nos tirs, quand ils ne se bloquent pas dans des coins d’eux-mêmes. Quant aux alliés, c’est encore pire, au point qu’on en vient souvent à se demander s’ils servent vraiment à quelque chose. Certes, ils nous sauvent parfois la mise, mais le plus souvent ils font simplement acte de présence, ramassant une partie des balles qui nous auraient été destinées sans eux. Et ce n’est pas la fonction d’ordres, ajoutée dans Gears of War : Ultimate Edition, qui y change grand chose, puisque parfaitement anecdotique.

Gears of war reloaded
Gears of war reloaded
Gears of war reloaded

Dommage que rien n’ait été fait à ce niveau, parce que cela nous sort régulièrement du jeu, qui a aussi vieilli sur d’autres aspects, évidemment. La mise en scène est bien moins spectaculaire aujourd’hui, et son côté over the top ne joue pas toujours en sa faveur. Quant à son level design, on regrettera un réel manque de variété, qualité à laquelle Gears of War 4 et Gears 5 nous avaient bien habitués. D’une manière plus globale, on ressent souvent le fait que cet opus n’est que l’ébauche d’une recette qui se bonifiera nettement par la suite, ne serait-ce qu’avec Gears of War 2, supérieur en tout point à son prédécesseur.

On aurait aussi tendance à trouver que certains passages tirent en longueur inutilement, quand bien même le jeu n’est pas bien long, se bouclant en huit à neuf heures en prenant son temps (et deux de moins si vous connaissez l’aventure comme votre poche). Le quatrième acte nous semble d’ailleurs de trop, puisque n’apportant rien de nouveau par rapport à ce que l’on voit avant, excepté un boss qui fonctionne plutôt bien. Dommage, car il n’est pas non plus à attendre de nouveauté niveau contenu, de chapitre bonus ou autre sucrerie qui aurait pu relever le niveau d’une manière ou d’une autre.

De toute façon, si vous connaissez la série, vous savez que le niveau est assez bas de plafond, surtout en ce qui concerne le scénario. Ce qui n’est pas nécessairement à prendre comme un défaut, puisque cela permet de se concentrer sur les quatre personnages principaux, qui se balancent régulièrement des pics assez rigolos à la figure, et n’entache en rien une ambiance qui fonctionne plutôt bien. Et finalement, ce que l’on vient chercher dans un Gears of War, ce sont plutôt des sensations de shoot jubilatoires, un gore omniprésent, du démembrement exagéré… bref, tout ce que ce premier volet fait encore à merveille !

Au sud de nulle part

Gears of war reloaded

En somme, ce que l’on a reproché jusque-là à Gears of War : Reloaded tient plus de l’avis d’un fan de la première heure, connaissant le jeu sur le bout des doigts, qui attendait peut-être un peu trop de cette version pas vendue bien cher. Pour moins de quarante euros, il va sans dire qu’il ne fallait pas s’attendre à beaucoup plus (quand bien même on n’aurait pas été contre l’arrivée d’un pack regroupant les trois premiers jeux, mais peut-être est-ce trop demander). Excepté bien sûr un aspect visuel retravaillé, et qui fait le café, fondu dans un Unreal Engine 5 qui connaît des hauts et des bas sur le long de cette aventure.

Des textures ont été délaissées, et font clairement mal aux yeux au milieu d’autres qui sont nettement mieux travaillées. Le démembrement et les explosions de gore sont toujours aussi agréables à l’œil (et jouissifs manette en mains). Et les effets de lumière sont plutôt bien réalisés. À côté de cela, on ne peut s’empêcher de remarquer que certains effets font tâche, comme les flammes, les explosions, certaines effusions de sang, ou encore l’eau dans certains niveaux. Mais surtout, cette version est nettement plus lumineuse que les précédentes, collant plus à l’esprit des deux derniers jeux qu’à celui de l’édition originale, poisseuse et grisâtre, ce qui pourra en décevoir certains, et lui arrache une part de singularité. Dommage.

On mentirait en vous disant qu’on a passé un mauvais moment sur ce Gears of War : Reloaded, évidemment, puisque malgré son âge, certaines de ses séquences fonctionnent toujours autant. Mais surtout, le feeling manette en mains est toujours aussi jouissif, ce qui est assez impressionnant pour un titre de 2006. Néanmoins, il va sans dire qu’il y avait beaucoup mieux à faire d’un matériau brut aussi culte. Peut-être que le bon choix ne se trouvait pas du côté du simple remaster (a fortiori second remaster du même jeu, excusez du peu), mais plutôt du remake en bonne et due forme (et pas un faux remake à la The Last of Us, s’il vous plaît). C’est peut-être ça le plus déplaisant finalement.

Alors évidemment, cela empêche les dérives que l’on imagine bien avec un titre comme celui-ci, brut de décoffrage, faisant la part belle aux hommes virils et à l’humour gras. Un jeu de mecs, comme on n’en fait plus vraiment. Le risque du remake, c’était bien sûr une recette édulcorée. À la manière du détestable Saints Row de 2022 qui s’émancipait de tout ce que la série avait construit de fonctionnel jusque-là : ses personnages loufoques, ses références trash, et surtout son humour clairement destiné à un public adulte. Gears of War ne méritait pas un tel traitement (Saints Row non plus, précisons-le au cas où).

Mais quitte à réaliser une seconde version remasterisée, alors peut-être aurait-il fallu en profiter pour en faire la meilleure de toutes les éditions disponibles jusque ici, incontestablement. En ajoutant quelque chose de neuf, par exemple, comme un chapitre inédit, ou pourquoi pas une campagne alternative qui nous aurait fait incarner Baird ou Cole, histoire de voir où les deux compères se rendent lorsqu’ils se séparent de Marcus et Dom. Et surtout ne rien laisser au hasard, en évitant les quelques ralentissements qui viennent nous assaillir pendant le jeu (ou frapper les cinématiques par moments), ou en traduisant (enfin) les bandes dessinées qu’on collecte dans les niveaux, même si elles ne racontent pas énormément de choses. On n’aurait pas été contre la possibilité de choisir les doublages en VO, histoire de voir ce qu’ils valent à côté d’une VF qui a pris quelques rides elle aussi.

Reste, finalement, l’éléphant dans la pièce : cette parution chez le concurrent historique de Microsoft et Xbox. La version PlayStation 5, qui est celle à laquelle nous avons eu accès, n’a rien de bien différent de ce qu’on pourrait attendre d’une version Series X. À ceci près que le retour haptique des gâchettes a été légèrement mis à contribution, ce qui ajoute un petit plus en jeu. Mais c’est surtout l’utilisation assez efficace du haut parleur de la DualSense qui fait son petit effet. Rien de transcendant, et on est finalement plus surpris par le fait de jouer à Gears of War sur PS5 initialement, mais ça a au moins le mérite d’exister.

Gears of war reloaded
Gears of war reloaded
Gears of war reloaded

Gears of war reloaded
Gears of war reloaded
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Gears of War: Reloaded
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Date de sortie : 26/08/2025

  • Un classique du TPS disponible partout
  • Cross save et coopération en ligne
  • Gameplay toujours aussi jouissif
  • Le Couch Coop toujours possible
  • Les doublages français sont toujours là
  • Techniquement pas toujours au top
  • Un jeu qui a pris un bon coup de vieux
  • Rien de neuf dans ce remaster
  • Les BD toujours pas traduites en français
  • Pas possible de choisir les doublages en VO
6

Le bilan est mitigé. Gears of War : Reloaded est, certes, la version la plus complète parue à ce jour du Third Person Shooter bien connu, pionnier du genre et pilier du jeu d’action… mais cela ne l’empêche guère de pécher sur de nombreux aspects. Certains étant dus, logiquement, à un âge avancé, d’autres à un réel manque d’ambition. Les fans de la première heure y trouveront peut-être leur compte, surtout à ce tarif assez abordable. Les autres, pas sûr…

Ce test a été réalisé à partir d'une version éditeur.

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