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Test Borderlands 4 – Le retour réussi de Gearbox ?

Publié le : 11 septembre 2025 à 14:00

Par : Quentin

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Quentin

11 septembre 2025 à 14:00

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Six ans après la sortie de Borderlands 3, la licence phare de Gearbox revient avec un quatrième épisode particulièrement attendu. Ainsi, Borderlands 4 entend corriger les errements de son prédécesseur tout en capitalisant sur ses points forts. Entre un humour mieux maîtrisé, une écriture plus équilibrée et un monde ouvert débarrassé de ses lourdeurs techniques, Gearbox promet une expérience taillée pour séduire aussi bien les vétérans que les nouveaux venus. Reste à savoir si ce quatrième épisode tient réellement toutes ses promesses.

Conditions de test : Nous avons terminé la campagne du jeu, atteint le niveau maximal et une vingtaine de niveaux en spécialisation. Nous avons également accompli pratiquement toutes les quêtes annexes, les Arches et autres activités disponibles durant le Endgame. Nous avons également pu jouer en coopération en ligne avec un autre joueur jouant une Sirène.

Note : Peu de temps après notre preview, Gearbox a déployé une grosse mise à jour qui a corrigé quelques soucis de performances pour certaines config ainsi que des bugs, sachant qu’un patch Day one est toujours prévu. Depuis, nous avons constaté une nette amélioration, mais on préfère tout de même rester prudent.

Sommaire

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  • Arches, mystères et compagnie
  • Bord-Air-land
  • Que vaut le Endgame de Borderlands 4 ?
  • Où sont mes légendaires ?

Arches, mystères et compagnie

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Après les excès cosmiques de Borderlands 3, Borderlands 4 recentre son ambition narrative (qui fait directement suite au précédent épisode) autour d’un cadre unique : Kairos, une planète cachée et impitoyable, tenue d’une main de fer par un despote surnommé le Gardien du Temps. Ici, votre tâche est donc de briser un système d’oppression total en renversant, une à une, les trois grandes régions du jeu, chacune gouvernée par un Commandant. Concrètement, l’aventure enchaîne objectifs de libération et bouleversements d’autorité, tout en nous laissant le soin d’explorer les nombreux secrets de Kairos en bon Chasseur de l’Arche.

Si Borderlands 4 affiche une écriture plus maîtrisée que son prédécesseur, Gearbox peine encore à renouer totalement avec la magie de Borderlands 2. Cet épisode reste une référence indéboulonnable dans le cœur des fans, notamment grâce à son méchant culte, le Beau Jack, dont le charisme et la présence constante insufflaient un souffle dramatique inédit à la licence. Ainsi, la narration de ce nouvel opus reste sympathique, mais ne parvient pas à offrir le même impact.

L’intrigue met également du temps à décoller. Si l’on prend plaisir à découvrir les contours de Kairos et les motivations des premiers Commandants, c’est surtout à partir de la troisième région que le scénario gagne en intensité et révèle ses enjeux. Côté lore, Gearbox a opté pour un équilibre intéressant : conserver une continuité avec la mythologie existante (la technologie éridienne, les corporations, le mythe des Sirènes…), tout en offrant un nouveau terrain de jeu doté de sa propre histoire. Kairos, avec son cadre tyrannique et ses personnages inédits (mais peu marquants), parvient à se démarquer et à susciter la curiosité.

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C’est donc à la fois un sas d’entrée pour les nouveaux venus (Kairos se suffit à lui-même) et une continuité légère pour les vétérans, qui sauront relever les références à Pandora malgré un petit manque de lore à se mettre sous la dent. Chose qui devrait être corrigé avec les DLC. En outre, ce fil rouge qui consiste à casser une machine totalitaire fournit un cadre thématique assez sérieux pour canaliser la satire. Les punchlines, l’humour absurde et parfois gras n’ont pas disparu, mais ils s’intègrent mieux dans ce contexte, et restent bien plus convaincants que chez Borderlands 3 qui tirait trop sur la corde côté vannes. Gearbox s’est en revanche permis davantage de fantaisie avec les quêtes annexes, qui arrachent régulièrement un sourire ou un rire jaune, selon votre sensibilité.

Il faut d’ailleurs saluer l’adaptation française, qui fait un excellent travail pour retranscrire les références à la pop culture, trouver des équivalents aux clins d’œil plus américains et proposer des jeux de mots souvent bien sentis. Le doublage, qu’il soit en français ou en anglais, se révèle globalement convaincant. À vrai dire, ce sont sans doute les nouveaux Chasseurs qui se démarquent le plus dans cet opus : chacun répond directement aux dialogues avec son style et sa personnalité propre, ce qui les rend bien plus intéressants à suivre. Ce lien transparaît d’autant plus avec les quelques cinématiques qui mettent directement en scène notre chasseur de l’arche (avec les cosmétiques équipés).

Bord-Air-land

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En matière de gameplay, Borderlands 4 conserve ce qui fait la force de la saga avec un looter-shooter nerveux, généreux et toujours centré sur l’expérimentation. Si Borderlands 3 avait déjà posé des bases solides, Gearbox s’est littéralement surpassé avec ce nouvel opus. Kairos propose de vastes zones ouvertes qui fluidifient les transitions en supprimant la majorité des temps de chargement, tout en offrant une verticalité accrue. Nos Chasseurs de l’Arche disposent désormais d’un double saut, d’un dash aérien et, surtout, d’un grappin. Petite précision : fini le temps où l’on restait figé lors d’un dialogue, désormais, les conversations passent par communication vocale en vous laissant libre de vos mouvements.

Le titre frôle le monde ouvert (on peut par exemple explorer les autres régions dans l’ordre souhaité), mais conserve certaines limites qui empêchent de le qualifier ainsi (comme l’a d’ailleurs précisé Randy Pitchford, patron de Gearbox). Pour les amateurs d’exploration et de collectibles, on notera toutefois un défaut du pathfinding de l’écho-4 (qui passe d’un téléphone à un vrai compagnon robot polyvalent, capable de scanner les environs et de tracer une route) qui perd souvent le nord face à la verticalité extrême de certains environnements. La plupart des zones restent claires à parcourir, mais la région enneigée et montagneuse, en particulier, s’est révélée confuse à appréhender.

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Ce « faux » monde ouvert repose sur une structure assez classique, avec ses points d’intérêt, enregistrements, coffres et autres objectifs disséminés. Mais chaque détour devient prétexte à une confrontation contre les robots de l’Ordre, les Déconnectés ou les créatures locales. Hormis quelques armes manquant de punch dans le recul, le gunplay reste impeccable, porté par une variété toujours plus délirante d’armes et de compétences favorisant les synergies entre Chasseurs et équipement.

Les arènes plus ouvertes, alliées à des ennemis plus mobiles, apportent un vrai challenge et exploitent pleinement les nouvelles mécaniques de déplacement pour des combats frénétiques mais toujours lisibles. Même après plus de 80 heures, l’envie de tester de nouvelles armes ou combinaisons de compétences reste intacte. Le jeu propose également des zones plus linéaires et fermées, plus classiques, à l’image des mines ou des bunkers qui font office de mini-donjons. Le plus gros défi reste les fameuses arches, qui cachent des boss redoutables. En parlant de boss, il s’agit là d’un des gros points forts du titre. Ils demandent une réelle maîtrise des déplacements, avec des esquives bien placées et des points faibles à viser. On est loin des sacs à PV bêtes et méchants.

Que vaut le Endgame de Borderlands 4 ?

Borderlands 4 test 17 9

Dans la grande tradition de la licence, Borderlands 4 introduit quatre nouveaux Chasseurs de l’Arche, chacun porteur d’un style de jeu distinct. Notre choix s’est porté sur Rafa, un Exo-soldat à la fois brutal et agile qui propose un style assez polyvalent. Difficile de ne pas trouver son bonheur étant donné que chaque personnage jouable possède également un arbre de compétences assez complet qui permet d’affiner sa manière d’aborder les affrontements. Chaque Chasseur de l’Arche dispose de trois compétences d’action distinctes, mais il ne peut s’équiper que d’une seule à la fois.

Pour Rafa par exemple, il dispose d’une compétence de corps à corps avec des lames électriques, une compétence avec canons montés qui tirent automatiquement devant lui et une lance apophis qui tire des projectiles infligeant des dégâts de zone. Par contre, si vous avez joué à Tiny Tina’s Wonderlands, vous risquez néanmoins de constater un petit retour en arrière. En revanche, il reprend un inspiration de ce dernier, à savoir l’emplacement des grenades qui couvre désormais les armes lourdes et les couteaux de lancer , et qui fonctionne avec un temps de rechargement et non plus de munitions. En matière de survie, fini les trousses de soin cachées dans les casiers, la santé tombe désormais directement des ennemis, et chaque Chasseur dispose d’un Repkit intégré (soin/buff avec un temps de recharge) qui devient vite indispensable.

En plus de pouvoir réattribuer les points de compétences de votre chasseur contre une somme d’argent, il est possible de créer une nouvelle partie avec un personnage directement au niveau 30, déjà doté de sa spécialisation. (sachant que deux nouveaux chasseurs arriveront avec les DLC). Cet arbre secondaire, similaire au point de Brutasse de Borderlands 2, accessible après avoir terminé le jeu et atteint le niveau 50, permet de pousser encore plus loin la personnalisation. Chaque niveau de spécialisation gagné permet de dépenser un point de compétences qui personnalise davantage votre style avec des augmentations de statistiques (pourcentage de vie/bouclier, dégâts, précision ect) ainsi que le déblocage de nouveaux bonus passifs. Les équipements bénéficient également de bonus passifs prenant la forme de Firmware et que vous pouvez transférer à d’autres objets du même type contre de l’Eridium.

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Ainsi, une fois l’histoire principale bouclée, Borderlands 4 ne se contente pas de vous laisser arpenter Kairos pour traquer du loot supplémentaire. Gearbox a pensé un endgame solide et structuré, capable de prolonger l’expérience sur le long terme et de nourrir la rejouabilité. Le premier pilier est les missions Joker, des redites de missions principales agrémentées de contraintes aléatoires (ennemis plus puissants, effet aléatoire), mais récompensées par un meilleur butin, dont un légendaire garanti. Les récompenses changent toutes les semaines, de même que le Big Encore de Moxxi qui apparaît aléatoirement sur l’une des activités de la carte et qui vous permet de recommencer une joute avec plus de challenge et de récompenses en dépensant de l’éridium.

Cerise sur le gâteau, ces défis d’endgame font progressivement augmenter votre niveau de Chasseur Ultime, similaire au mode chaos de Borderlands 3. Au nombre de cinq, chaque pallier rend le jeu encore plus difficile avec des ennemis plus coriaces, mais surtout des loots plus intéressants. Toutefois, il est précisé que vous pouvez baisser le niveau à tout moment si vous estimez que le défi est trop corsé.

Où sont mes légendaires ?

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En plus des DLC gratuits et payants déjà annoncés, Borderlands 4 propose un contenu plus qu’honnête qui devrait combler les groupes d’amis en quête de longues sessions en coopération. Même si l’aventure reste largement faisable en solo, Borderlands 4 est pensé avant tout pour la coopération, d’autant que le crossplay est inclut au lancement. En témoigne l’exemple des quêtes où l’on doit porter des objets à une main jusqu’au refuge, sans pouvoir utiliser le grappin ou le véhicule qui sont un calvaire en solo et beaucoup trop nombreux.

Les événements dynamiques et les missions répartis dans le monde s’adaptent au nombre de joueurs présents : plus vous êtes nombreux, plus les ennemis se densifient et la présence d’élites augmente. Chacun reçoit ses propres récompenses de loot, indépendamment de son partenaire. Bonne nouvelle, les collectibles (enregistrements, coffres forts, etc.) sont validés pour tous et restent acquis lorsque vous revenez en solo. Ils sont d’ailleurs importants pour augmenter la taille de votre inventaire et les munitions principales. En revanche, la progression de la mission principale n’est prise en compte que pour l’hôte de la partie.

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Malgré un ressenti globalement positif, une interrogation persiste autour d’un changement majeur de cet épisode : la gestion de la rareté des armes et équipements légendaires. Il est parfois frustrant d’évaluer nos chances d’obtenir un légendaire. Entendons nous bien, comparée à la profusion de Borderlands 3, la réduction de leur fréquence est une bonne chose car l’obtention est bien plus satisfaisante. Cependant, on ne perçoit pas vraiment la différence entre nos drops en partie classique et ceux durant les activités de endgame qui sont censés offrir davantage de récompenses rares.

D’un point de vue visuel, le style cel-shading reste l’identité forte de la série, mais il bénéficie cette fois d’une finesse accrue et d’un sens du détail qui magnifie les environnements de Kairos. L’Unreal Engine 5 sublime ce style reconnaissable entre mille, mais reste assez exigeant sur les configurations modestes, le jeu étant particulièrement dépendant du processeur. On atteint toutefois à un rendu technique très satisfaisant grâce aux technologie d’upsacling. De notre côté le combo FSR+ génération de frame a fait des miracles.

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Jaquette de Borderlands 4
Borderlands 4
pc
ps5
xbox series
switch 2

Date de sortie : 12/09/2025

  • Un gameplay nerveux
  • Les nouvelles options de mobilité
  • Des boss exigeants et bien pensés
  • Un contenu généreux
  • Une écriture mieux équilibrée que dans Borderlands 3
  • Des environnements vastes et verticaux
  • Un endgame solide et varié
  • Une bonne adaptation française
  • Un scénario qui met du temps à décoller
  • Des personnages secondaires peu mémorables
  • Le pathfinding parfois défaillant de l’écho-4
  • Les objets à porter
  • Des drops légendaires frustrants à évaluer
8

Avec Borderlands 4, Gearbox signe un retour solide qui parvient à corriger nombre des erreurs de son prédécesseur tout en modernisant la formule. L’aventure gagne en fluidité grâce à ses environnements plus ouverts, ses nouvelles mécaniques de déplacement et un endgame bien pensé, capable d’occuper les chasseurs de l’Arche pendant des dizaines d’heures. La narration, plus maîtrisée et mieux intégrée à l’univers, n’atteint pas encore les sommets du deuxième épisode mais offre un cadre cohérent et engageant. Techniquement soigné sur PC, toujours délirant côté loot et parfaitement calibré pour la coopération, ce quatrième opus consolide l’identité de la licence sans la révolutionner.

Ce test a été réalisé à partir d'une version éditeur.

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