C’est à Nacon, la branche gaming nouvellement créée par Bigben Interactive, bien connu pour ses accessoires casual sur console, que nous devons cette souris Nacon GM-350L proposée à environ 40 euros. Entre qualité et petit prix, la souris du constructeur français arrive-t-elle à tirer son épingle du jeu ?
Un visuel convaincant
Au-delà d’un packaging simple mais efficace, c’est force et robustesse que nous inspire cette souris au premier coup d’œil. Car en effet, en plus de ses dimensions de 41 x 78 x 130mm, le constructeur a doté la base de son périphérique d’une plaque métallique de couleur argentée et d’un revêtement matifié, ce qui, mêlé à sa taille et sa forme imposante, nous procure les sensations citées précédemment. Pour conclure cette rapide présentation, elle possède un câble USB tressé de 1,8 mètre, quatre larges patins en téflon et un rétro-éclairage multicolore personnalisable.
Son poids est d’ailleurs dans cette continuité car comparée aux produits d’autres constructeurs tels que la Razer DeathAdder (105g) ou encore la Logitech G403 (90-100g modulable), la Nacon GM-350L elle, propose un poids d’environ 165g, mais quant à lui non adaptable. Fait qui s’est révélé être parfois dérangeant sur certains jeux gourmands en coup de poignet rapide, notamment les FPS. Ces faits ont néanmoins des avantages comme le confort de prise en main ou encore comme expliqué plus haut, le design global. Bien que ce dernier reste subjectif, il demeure tout de même un point positif pour les personnes auxquelles il plaira tant son visuel se permet quelques touches de tape-à-l’œil.
Entre précision et ergonomie
Avant de rentrer dans les détails plus techniques, parlons de son ergonomie. La souris de Nacon propose sept boutons programmables. Trois intelligemment placés sur le côté gauche et très accessibles avec le pouce, deux clics classiques, un sur la molette et un… en dessous de cette dernière. Ce dernier bouton semble destiné à l’articulation de votre deuxième phalange mais n’est pas réellement ergonomique en situation de jeu. Il a néanmoins le mérite d’être entièrement programmable (comme les autres d’ailleurs) via un logiciel simple d’utilisation qui vous permettra de régler également plusieurs paramètres de la souris tels que les dpi, la fréquence, la rapidité du double-clic, l’intensité lumineuse de la LED ainsi que sa couleur et d’enregistrer jusqu’à cinq profils différents.
L’autre point d’ergonomie qui sera certainement sujet à controverse est le « soft touch ». Nous entendons par là qu’elle ne dispose pas de grip (notamment sur les côtés) pour accrocher la main du joueur et l’empêcher de glisser en mouvement mais plutôt d’un revêtement très lisse qui laisse justement place à quelques légères glissades suivant votre habitude de prise en main. Sa capacité de glisse sur le tapis de souris se trouve être un peu agrippant, pas toujours d’une extrême fluidité, mais a le mérite d’offrir une précision légèrement accrue.
Rentrons désormais dans les spécificités techniques, notamment au niveau de la qualité très intéressante du capteur laser (et non optique, ce qui est un peu plus habituel pour cette gamme de prix) Avago 9800. Il permet une sélection des dpi de 250 à 8200 et offre une précision vraiment intéressante et n’a jamais été prise à défaut lors de nos longues sessions de jeu.
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