Les jeux de gestion n’ont pour la plupart jamais été populaires sur consoles. Si certaines exceptions, telle que la série des Harvest Moon, ont su convaincre par le passé, le genre reste mineur sur consoles de salon et portable. Alors que l’excellent Stardew Valley devrait arriver sous peu sur Nintendo Switch, Arc System Works vous propose leur version de la gestion sur la dernière console du géant japonais : New Frontier Days: Founding Pioneers.
Petit tour du propriétaire
Passé la petite animation d’introduction, nous arrivons sur le menu principal du jeu. De là sont proposés trois modes de jeu : histoire, survie et libre. En effet, le jeu ne propose aucunement autre chose que jouer véritablement au mode principal créé. A noter que si on peut changer la langue du jeu, nous n’aurons le choix qu’entre l’anglais et différentes langues asiatiques comme le japonais ou le coréen. Il est pour le coup dommage voyant que le jeu est disponible à la sortie de la console, et visant un public plutôt jeune, de ne pas proposer d’adaptation française.
Le mode histoire, vous proposera de créer de zéro votre ville après un petit tutoriel, avant de progresser d’âges en âges, pour bâtir la plus grande ville. Le mode survie est pour le coup semblable, sans proposer de dialogues supplémentaires, et le mode libre propose quant à lui d’avancer dans le jeu sans se soucier de l’argent et dans lequel vous pourrez vous octroyer des bonus de ressources à volonté. Pour le coup si les modes sont assez clairs et simples à comprendre, on pourra regretter la possibilité de customiser sa propre partie, qui aurait été un vrai plus à un jeu dont la rejouabilité est pour le coup assez limitée.
Si l’on parle de la patte graphique de New Frontier Days, elle est plutôt anodine. Utilisant un style graphique un peu manga et enfantin, l’ensemble reste cohérent et simple mais ne propose aucune surprise réelle. En terme de musique, l’ensemble est également trop linéaire, se dotant d’un seul thème musical, et vous finirez au bout de quelques heures par désactiver tout simplement les sons du jeu.
Une gestion basique ?
Mais le plus gros intérêt du titre réside bien entendu dans son contenu in-game. Vous démarrerez l’aventure avec votre mairie, ainsi que trois villageois. Ici ne pensez à aucun moment que vous devrez effectuer une progression rapide, conquérir les différentes époques, puis combattre un adversaire. Le but sera ici de simplement survivre, et de faire grossir votre ville. Tout d’abord, en nourrissant vos villageois, en effectuant des récoltes de ressources premières, avant de créer des bâtiments. Ces bâtiments seront alors dans un but de décoration, permettant d’améliorer le bonheur des habitants, ou dans un but de conception, permettant ainsi soit la vente soit la transformation des matières premières en matières secondaire.
Si tout ceci vous semble basique, ce n’est sans compter qu’il y aura pour se dresser sur votre chemin… des sangliers et des loups. En effet vos ennemis seront des animaux, et vous devrez construire des tourelles pour vous aider à les combattre et survivre. Il y a bien quelques événements pour vous barrer la route telle qu’une épidémie, mais si vous savez faire quelques calculs et avez un petit peu d’expérience en gestion, le jeu ne vous tiendra à aucun moment en haleine.
On voit très clairement que New Frontier Days est alors destiné pour un public jeune, comme étant un premier jeu de gestion pour essayer le titre. Mais l’absence de traduction française, et même d’un contenu dense, ne permet pas non plus de tenir en haleine le public visé, qui s’ennuiera très rapidement vu la répétitivité du titre.
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