Anarcute, c’est clairement un jeu doté d’une idée originale. En effet, développé par les Français de Anarteam, le titre nous propose de diriger des troupes de manifestants dans un univers tout mignon. Un concept suffisamment original pour faire de Anarcute une bonne pioche ?
Sommaire
ToggleViva la revolución !
Anarcute, comme vous pouvez vous en douter, dispose d’un scénario vraiment très bateau qu’on se le dise. Vous incarnez en fait toute une troupe de manifestants en colère, et luttant contre l’organisation dictatoriale qu’est la Loboto-Patrouille, ayant littéralement lobotomisée tous les habitants du monde entier. C’est donc par la suite à travers de pas moins de quarante niveaux que vous devrez stopper cette force tyranique en visitant plusieurs villes que ce soit Tokyo, Paris, Miami ou encore Reykjavik.
Sinon, à part ça, c’est tout ce qu’il y a à dire concernant l’histoire d’Anarcute qui est clairement inexistante, même si vous aurez par moment quelques cinématiques plutôt rigolotes mais au delà de ça, cela s’arrête vraiment là c’est un fait. Bon ce qui est bien entre nous, c’est son aspect tout Kawaii rafraîchissant et plaisant qui arrive à faire le taf.
On casse tout, mais de façon mignonne !
Si le titre développé par l’Anarteam a été qualifié de simulateur d’émeute avant sa sortie, ce n’est pas pour rien. La production indépendante nous plonge dans divers niveaux où vous incarnez un manifestant, ou bien toute une troupe, rien qu’ça !
Pour gonfler d’ailleurs votre petit groupe de manifestants en premier lieu rien de plus simple : il vous suffira de trouver les petits points blancs sur la map réprésentant les rebelles, et ceux-ci vous rejoindront tout simplement automatiquement.
Ensuite, sachez évidemment que plus le nombre de manifestants augmente, et plus vos diverses compétences principales seront disponibles à savoir, faire tomber des bâtiments, créer une onde de choc autour de vous et j’en passe. Une boutique sera également à votre disposition avant de commencer les niveaux, et vous pourrez justement acheter vos diverses compétences passives – les manisfestants marchent plus vite, vous pourrez créer un anneau de flamme en créant votre onde de choc etc… – moyennant quelques pièces d’or, que vous récoltez à chaque fin de niveau. Ah oui, et sachez que vous pourrez également personnaliser vos petits rebelles sans pitié qui bénéficieront de masques d’animaux, que vous gagnez au fil du jeu également.
Mis à part cela, en ingame, ça donne quoi ? Très simplement, vous traversez les niveaux en tentant de gonfler votre nombre de manifestants – si le nombre tombe à zéro c’est bien entendu le game over assuré… -, et en accomplissant tous les objectifs sur la map. Ce qui gêne globalement avec ces objectifs, c’est qu’ils se répètent inlassablement tout le long du jeu – Capturer des drapeaux, détruire des QG, débrancher des antennes etc… -, ce qui fait que pour l’originalité et la variété de ce côté là, on repassera.
Le titre de l’Anarteam mélange un gameplay fun et Kawaii, même si des défauts viennent entacher la bonne qualité du jeu à la base.
En ce qui concerne en sus les fameux combats de votre troupe contre la Loboto-Patrouille, vous pourrez au choix marteler la touche A de votre manette Xbox pour envoyer de sales mandales aux méchants, et plus vous les frappez, plus vous remplissez une jauge qui vous amènera soit à effectuer une super roulade, ou une super onde de choc qui étourdira vos adversaires pendant quelques temps. Pratique non ? Mais aussi, vous aurez également la possibilité si vous disposez d’un nombre suffisant d’émeutiers tout mignons, de renverser les immeubles ou bien ramasser tous les objets qui vous tombent sous le main – Barrières, parasols, camions, voitures, armes que les ennemis font tomber etc… – pour en découdre également avec les forces de l’ordre.
Si, lors de la première heure, le gameplay est somme toute assez original et plutôt fun, on se rend assez vite compte que la caméra part des fois un peu en sucette, et puis les combats, pas forcément mauvais à la base, deviennent vraiment affreusement brouillons lorsque vous arrivez un peu plus loin dans le jeu et que vous devez vous battre avec des tonnes de patrouilles, dont le bestiaire reste cependant plutôt varié.
Dernière ombre au tableau à souligner, mention spéciale aux roulades que vous pouvez effectuer avec vos manifestants, restant par moment un poil imprécises, ce qui pourrait bien vous faire rager lorsque vous faites par exemple une roulade à côté des pièges comme les mines en l’occurrence…
Vraiment trop Kawaii !
Bien avant de passer à la réalisation graphique d’Anarcute, sachez que la production des Français d’Anarteam vous plongera approximativement dans cinq heures de jeux pour traverser les quarante niveaux proposés, en sachant que vous aurez toujours un petit potentiel de rejouabilité en effectuant un bien meilleur score sur les divers niveaux. Pour 14.99 €, c’est plutôt limite.
A contrario, il n’y a pas de chipotages possibles : la grande force d’Anarcute, c’est son côté résolument atypique en plus d’être tout simplement Kawaii qu’on se le dise. On sent que les Français d’Anarteam ont été inspirés avec ce design qui arrive instantanément à faire mouche, et les amateurs de jeux tout mignons pourront forcément y trouver leur compte. Une chose qui dérange cependant, bien que le jeu ne soit graphiquement pas vraiment très vilain grâce à son style mignon, c’est le moteur graphique Unity qui commence justement à prendre de l’âge, et ça se voit ! Bon, bienheureusement, le design global d’Arnacute passe haut la main, même si nous aurions peut être aimé un level-design sensiblement un peu plus inspiré, et beaucoup moins étriqué et répétitif sur la forme.
Le design Kawaii d’Anarcute fait le café !
Et alors, vous n’aviez pas oublié la bande-son ? Justement, nous y venons enfin pour ce dernier domaine à voir ensemble. Concrètement, on trouve là une bande-son par moment en accord avec l’ambiance complètement folle d’Anarcute, mais sinon le reste du jeu, vous pouvez largement jeter les autres musiques aux oubliettes tant ces dernières ne sont pas réellement palpitantes c’est un fait. Aussi on ne vous l’apprend pas, pas de doublages à signaler, et les bruitages restent corrects, sans plus.
Cet article peut contenir des liens affiliés