Steam Greenlight est décidément devenu depuis quelques temps LA maison des développeurs indépendants, pour leur permettre de sortir leurs jeux grâce à la communauté qui valident ces derniers. C’est donc par ce biais que Zheros est arrivé en version finale sur Steam, mais la question qui subsiste est de savoir si concrètement, le beat’em all futuriste et science-fiction en vaut la chandelle ou non.
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ToggleL’escouade Zheros en avant pour sauver l’univers !
Avant de lancer le jeu sur Steam, on aurait pu se dire que Zheros allait peut être nous proposer malgré tout un semblant de scénario, mais il n’en est rien malheureusement. En effet, le titre de Rimlight Studios nous permet d’incarner deux membres de l’escouade Zheros que sont Mike et le capitaine Dorian. L’objectif de ces deux agents intergalactiques sera de déjouer le plan machiavélique du Dr. Vendetta, projetant de réduire tous les êtres vivants en esclavage avec son armée de robot.
Voilà à quoi vous devrez vous attendre au niveau de l’histoire de Zheros, pas très inventive en premier lieu, et en second lieu, pas un poil scénarisée étant donné que la trame scénaristique ne se résume qu’à une cinématique de début et de fin pour clore le jeu… Des premiers signes de fainéantise du côté de Rimlight Studios, et ça ne s’arrête pas là…
Dézinguage de robots et d’extraterrestres en vue !
Comme vous pourrez le comprendre et ce n’est pas une surprise, Zheros prend logiquement la forme d’un beat’em all en 2.5D, et vous avez d’ailleurs la possibilité dès le début du jeu entre choisir Mike ou le capitain Dorian. Car oui, le jeu peut se jouer en coopération en local, ce qui est une très bonne chose en soi, et notez qu’en choisissant l’un de ces deux personnages, ces derniers ne sont finalement pas si différents, sauf au niveau des animations en combats mais au delà de ça, ça s’arrête là.
Sinon, pour en venir au gameplay pur du soft de Rimlight Studios, Zheros est donc un beat’em all, mais tout n’est clairement pas parfait dans ce dernier. En effet, en premier lieu, on peut déjà s’apercevoir que la hitbox de notre personnage est clairement limite limite – notamment contre les boss -, ce qui fait que ce dernier se fera souvent toucher alors que ce n’est pas censé être le cas. En plus et il faut dire que le verrouillage des ennemis quand vous les frappez, est plutôt étrange et ce, tout simplement parce que vous ne pouvez pas vraiment les sélectionner comme vous le voulez, c’est littéralement automatique et mal foutu.
A contrario, on trouve quand même en Zheros un gameplay en soi dynamique, mais cela n’excuse pas les problèmes cités plus haut, mais aussi sa répétitivité flagrante, qui ne se résume qu’à dézinguer un groupe d’ennemis, avancer, et rebelote… D’ailleurs, il est aussi flagrant de voir que les combats sont ultras brouillons, et il n’est d’ailleurs même pas possible d’arrêter immédiatement ses combos lorsqu’un adversaire va par exemple vous frapper. Bon après, comme tout beat’em all se respectant, vous pouvez évidemment parer les coups des ennemis, mais également retourner les tirs des ennemis contre eux, pour on va dire plus de facilité… Il y a aussi des phases où vous pouvez contrôler des mechas mis à disposition, mais c’est clairement les seules phases jouissives, et surtout où on se sent puissant.
En somme, il y a aussi un menu amélioration pour votre personnage une fois les niveaux terminés pour augmenter votre arme, bouclier, ou débloquer de nouveaux coups. Tout cela, vous pourrez les upgrader à l’aide de tokens – qui se ramassent dans les niveaux -, se convertissant par la suite en 1 ou 2 RP, en fonction de combien de Tokens vous ramassez par niveaux. Là encore, on trouve que ce menu d’amélioration est en définitive assez simpliste et manque de profondeur, en sachant que la plupart des combos que vous obtiendrez en améliorant vos coups ne sont pas si spectaculaires et efficaces qu’on aurait pu l’imaginer…
Dernière chose avant de passer à la suite, il faut bien avouer que l’I.A. reste assez agressive, ce qu’il fait qu’en normal, la difficulté reste anormalement élevée dans certains passages du jeu, et les soucis de gameplay n’aident pas non plus…
Graphismes, bande-son, durée de vie…
Etant donné que le jeu ne nous a pas forcément totalement emballé, voyons ce que donne Zheros graphiquement, et qui se termine, au passage, en environ 6h de jeu en mode normal – surtout avec des passages tarabiscotés -.
Pas de doute, même si nous savons pas vraiment avec quel moteur graphique il est employé, Zheros se paie le luxe de se doter de graphismes vraiment jolis, et les arrière-plans dynamiques nous bluffent littréalement, même si nous aurions aimé que ceux-ci ne soient pas floutés à l’extrême. Mais ne boudons pas notre plaisir, et avouons que techniquement, Zheros s’en sort avec les honneurs c’est un fait. En revanche, on ne peut pas en dire autant du level-design du titre, affreusement répétitif, et qui nous fait au passage sentir la fainéantise des développeurs à nous proposer des environnements variés. Parce que, entre nous, se taper des décors d’usines et des grottes pendant six heures de jeu, c’est clairement d’un abus sans nom…
Bon, peut être que la bande-son de Zheros est mieux allez savoir ! Et bien, si les musiques électro/dubstep collent plutôt bien à l’ambiance de Zheros, force est de constater qu’il y en a pas beaucoup et que celles-ci finissent par tourner en boucle, et surtout se compter sur les doigts d’une main, rien qu’ça ! A part ça, il est surprenant de ne pas au moins retrouver des voix dans les deux seules cinématiques du jeu – faisant presque passer Zheros pour un jeu muet tiens. -, et même tout le long de l’aventure…
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