Développé par le studio la Cosa basé au Venezuela, Klaus se présente comme un jeu de plate forme en 2D qui incitera le joueur à utiliser son agilité, sa logique et surtout ses neurones ! Le titre nous raconte l’histoire d’un employé amnésique de bureau qui se réveille dans un sous-sol. Seul le mot « Klaus » tatoué sur son bras sert d’unique indice pour comprendre l’intrigue. Prisonnier dans un monde mécaniste et constructiviste, notre protagoniste doit s’échapper de ce bien étrange endroit. Notre personnage est accompagné d’un compagnon appelé « K1 » qui est représenté par une brute assez amicale. Ensemble, ils entreprendront un voyage existentiel qui explore l’idée du quatrième mur et c’est la conscience du joueur qui y sera aux commandes.
Ein kleiner mensch
A peine la console allumée, nous voici plongés dans le monde de Klaus, un monde mélangeant du rétro, des puzzles et surtout une intrigue absolument délirante. Arrivé au menu principal, nous avons eu cette douce sensation de nostalgie en écoutant le son du bouton « start » et le joli logo de Klaus s’affichant sur notre écran de façon pixelisée. Cette touche de rétro a été fort plaisante et cela nous a donné envie de découvrir davantage le soft qui s’annonce être très surprenant. Ca y’est, nous débutons le tout premier niveau de Klaus et celui ci nous met directement dans l’univers et l’ambiance du jeu. Nous constatons avec joie la grande qualité de la bande sonore du soft qui se révèle être plaisante, agréable et qui colle avec le monde du jeu. De plus les musiques se montreront très apaisantes pour terminer les différents niveaux.
Autre point important à aborder dans ce test : le level design. Ce dernier, très esthétique sera fortement agréable pour la rétine et plutôt original avec des couleurs très vives et un personnage joliment modélisé en 2D. On appréciera alors la patte artistique très réussie de Klaus. Un jeu de plate forme sans une bonne narration n’est pas un bon jeu de plate forme. Les développeurs n’ont pas lésiné sur la trame. La narration parfaitement exécutée sera incluse dans le décors du niveau sous forme de petites phrases qui à notre sens sont bien plus efficace que de longs dialogues. Ainsi, le déroulement du scénario se montrera efficace et rend le jeu dynamique et fun à jouer. En plus de cela, la jouabilité du soft sera quant à elle accessible et extrêmement jouissive lors des phases de plate forme.
Concernant la durée de vie du soft, celle -ci se montrera tout à fait honorable, avec la présence de 6 mondes, composés de 34 niveaux et de 100 petits niveaux bonus, un contenu qui ravira sans aucun doute les amateurs de jeux chronophages comme on en a tant besoin aujourd’hui. En plus de posséder une bonne durée de vie, le titre vous donnera la possibilité de jouer avec deux personnages : Klaus et K1. Ces derniers se présentent tout d’abord comme totalement opposés : Klaus de petite taille, intelligent et réfléchi sera accompagné de K1, une grosse brute épaisse qui pourra casser de gros blocs. Ces deux protagonistes donneront une certaine diversité au gameplay qui est déjà bien fourni.
Nous avons apprécié l’utilisation du pavé tactile de la PS4, bien pensée. En appuyant simplement sur ce dernier, celui-ci vous permettra de déplacer des plateformes pour que votre personnage progresse dans le niveau. Plus intéressant encore, la croix multi-directionnelle permet ,lorsque le jeu nous en donne la possibilité, de déplacer la caméra afin d’anticiper les obstacles et d’analyser le niveau. Une excellente idée qui permet de varier les nombreux casse-tête présents dans le jeu. Car oui, Klaus n’est pas qu’un simple jeu de plateforme, comme nous vous l’avions expliqué plus haut, le soft vous incitera à utiliser vos neurones.
Par exemple, dans certaines phases de jeu, il faudra faire marcher votre cerveau, puis l’utilisation du pavé tactile pour activer les différentes plateformes, nous avons fortement apprécié l’ingéniosité des développeurs. Autre point à aborder concernant les niveaux, Klaus vous proposera aussi des défis bonus. Par exemple on vous imposera de parcourir le niveau en utilisant uniquement la touche gauche. Il vous faudra alors faire preuve d’agilité et de logique pour éviter de tomber dans les nombreux pièges.
Achtung !
Le constat est évident : Klaus est un soft absolument intéressant et intriguant qui mérite toute notre attention. Néanmoins le titre souffre de quelques petits détails fâcheux qui peuvent rendre l’expérience moins attrayante.
Les amateurs de vrais challenges seront un peu déçu. En effet, lors de notre test, nous avons constaté que certes, le titre se voulait accessible et c’est tant mieux, mais justement il l’est peut être trop et s’avère même trop facile à certains instants. A contrario, Klaus se montre parfois un poil exigeant. On remarque donc que la difficulté est peut être mal dosée et qu’un travail approfondi aurait été nécessaire pour que tout cela soit progressif, afin que le joueur puisse plus facilement s’adapter au titre et à ses subtilités.
Autrement, nous avons été victimes de quelques bugs, notamment un qui nous a quelque peu troublé. En effet, lorsque notre personnage saute, celui reste en l’air et fait des va-et-vient de bas en haut de façon saccadée, comme si notre personnage était atteint d’un freeze. Un peu dommage, ce type de bug peut aussi nous empêcher de progresser dans le jeu. Klaus affiche un prix sur le PSN de 19,99 euros, un prix un poil trop élevé malgré la grande qualité du jeu. Un petit détail qui risquerait de refroidir les potentiels acquéreurs…
En somme Klaus se présente comme une très belle surprise pour cette année 2016. Original et intriguant dans sa narration, le Studio La Cosa ,qui est à l’origine du soft, a su nous offrir un beau bijou vidéoludique d’une grande qualité malgré ses petites faiblesses. Nous ne pouvons qu’être impressionné par le travail accompli par les développeurs et nous espérons que La Cosa continuera de nous offrir ce type de jeux bien sympathiques !
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