Avez-vous toujours rêvé d’incarner un lézard et plus précisément un caméléon ? Si la réponse est oui, cela devient possible avec Canvaleon, développé par OXiAB Game Studio sur Wii U dans un jeu d’aventure/plateforme où vous incarnerez Canvas le caméléon blanc.
Dans Canvaleon, vous parcourrez des niveaux qui mêleront aventure, plateforme et infiltration. Il faut avouer que le concept est plutôt original et que nous n’aurions jamais pensé rentrer dans la peau d’un simple Caméléon dans un jeu vidéo. Mais au fait, quel est donc le but du jeu ?
Sommaire
ToggleCaliméro de naissance
Canvaleon vous propose donc de vous mettre dans la peau du caméléon se prénommant Canvas. Ce dernier est né blanc ce qui est anormal pour un reptile de ce genre. De ce fait, ses parents et tout son entourage l’ont détesté puis renié dû au fait qu’il était blanc. Canvas a donc eu une enfance malheureuse jusqu’au moment où il rencontra Doodle. Ce dernier est un peintre qui a eu la merveilleuse idée de colorier la peau de Canvas afin qu’il devienne un caméléon comme les autres.
Seul problème, notre cher artiste a besoin de couleurs et pour se faire, il vous envoi parcourir le monde pour aller en chercher. Doodle a besoin d’ailes de papillons afin d’en extraire des couleurs. Voilà une trame principale bien sympathique et qui sort du lot de ce que l’on a l’habitude de voir. Malheureusement…
Caliméro : C’est vraiment trop injuste !
Ce jeu de plateforme est vraiment trop injuste et on pèse nos mots ! Tout d’abord, il faut savoir qu’il ne faut compter sur un quelconque didacticiel, vous êtes lancé dans le premier niveau sans aucune explication. Ensuite, vous vous rendrez très vite compte qu’il n’y a pas de checkpoint. De ce fait, à chaque mort… vous recommencez tout simplement le niveau du début ce qui a de quoi rendre fou. Car oui, en plus d’avoir eu une enfance malheureuse et d’être anormal, le calvaire de notre ami Canvas se perpétue tout au long de l’aventure. La mort est omniprésente, le danger est partout et le fait de devoir recommencer un niveau à chaque mort est tout simplement déprimant.
De plus, notre cher Canvas n’a qu’une seule et unique vie. Entre les pics, les amphibiens rouges qui vous tirent dessus avec un shoot d’une précision digne d’un Gotaga et les vortex qui font apparaître des monstres, on en conclut que Canvas n’a pas la peau suffisamment dure pour endurer tant de souffrance. Pour le gameplay en lui-même, vous pouvez donc sauter, courir, tirer la langue pour attraper des papillons ou encore vous camoufler. Car oui, le camouflage est la partie essentielle du jeu et vous pouvez en changer ou en créer par vous-même. Pour se faire, il faut aller voir Doodle une fois que vous aurez des papillons afin de créer ou d’acheter des camouflages déjà tout fait.
Canvaleon, le plaisir d’incarner un caméléon et ses pouvoirs ! Ou pas…
Dans le jeu, l’utilisation de ces derniers fonctionnent sous forme de pourcentage. Entendez par-là que lorsque vous êtes face à un ennemi, il y a un pourcentage de chance d’être vu ou non. Même avec 66%, vous pouvez encore vous faire voir par l’un de vos adversaires ce qui est vraiment frustrant. Au final, on se demande vraiment à quoi cela sert de se camoufler. D’autant plus que lorsque vous bougez, même camouflé, votre ennemi vous verra…
Bref, pour tout vous dire, cela n’arrange en rien la difficulté accablante du soft. Ce que l’on retient au final et la phrase qui résonnera dans nos esprits pendant chaque niveau est : Si je meurs, je dois tout recommencer. A noter que même les petits conseils qui apparaissent en bas à gauche de l’écran s’en vont aussi vite qu’ils sont apparus. On n’a même pas le temps de lire ce que le jeu veut nous dire.
Canvas est pourtant mignon
C’est bien là que l’on regrette tout cet acharnement sur notre pauvre petit Canvas qui est au final si mignon et attachant. Nous avons là un concept sortant de l’ordinaire gâché par une difficulté surhumaine. Est-ce que les développeurs ont eux-mêmes testé le jeu avant ? Bref, pour en revenir au sujet, Canvas est attachant et les niveaux son joliment colorés et c’est à cause de cela que nous sommes frustrés.
Frustrés de ne pouvoir vivre cette aventure avec le sourire. Même l’ambiance et la musique sont une véritable qualité à ce soft. On est complètement immergé dans ce monde si sympathique mais l’on revient vite à la réalité lorsque l’on tombe sur l’un des montres ou sur l’un des nombreux pièges que nous réserve Canvaleon. Même le bruitage lorsque Canvas titre la langue nous fait sourire. Bref, pour ce qui est de la longévité du soft, elle est forcément incroyablement longue tant vous passerez votre temps à mourir. Pour vous donner un ordre d’idée, le scénario est composé de trente niveaux différents.
Cet article peut contenir des liens affiliés