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Accueil > Tests > Test Blood Alloy: Reborn – Un potentiel mal exploité ?

Test Blood Alloy: Reborn – Un potentiel mal exploité ?

Publié le : 12 mars 2016 à 18:49

Par : Tony Ruscito

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Tony Ruscito

12 mars 2016 à 18:49

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Originellement un projet Kickstarter ayant échoué, Blood Alloy s’est vu affublé du sous-titre Reborn après un retour sur Steam. Si le titre se présentait en 2013, à l’époque de sa présentation sur la plateforme de financement participatif, comme un metroidvania comportant un scénario, le passage direct sur Steam a obligé les développeurs de Suppressive Fire Games a radicalement changer la nature du soft. Désormais, Blood Alloy: Reborn est resté le même niveau jouabilité mais s’est nettement orienté vers le scoring, au détriment d’une aventure solo scénarisée. Alors, bon ou mauvais choix ?

Le jour de la marmotte cybernétique

Bloodalloy (3)

Pour commencer, Blood Alloy : Reborn nous fait incarner la soldate Nia Rhys, une espèce de ninja cybernétique doté de capacités hors du commun. Celle-ci est notamment dotée d’un pistolet (tirant des boules d’énergie et pouvant être chargé), d’un sabre, et est capable de se déplacer à une vitesse folle grâce à un système de glissades, permettant de traverser un niveau extrêmement rapidement. Appelé BLAST pour BLade Assisted Surface Traversal, cette capacité lui permet de glisser sur le sol, les murs et même les plafonds. Cet aspect du gameplay est sans doute le plus plaisant et donne un avantage indéniable à l’héroïne qui, bien sûr, peut utiliser flingue ou sabre durant ses déplacements rapides.

Vous l’avez compris, Nia est forte, très forte. Néanmoins, une jauge d’endurance est là pour limiter la capacité de mouvements de la jeune femme et il faut donc faire attention à ne pas faire n’importe quoi. Chaque coup d’épée, chaque glissade consomme la barre d’endurance très rapidement. En contrepartie, celle-ci se restaure tout de même assez vite, sauf si on l’assèche complètement, ralentissant drastiquement la vitesse de régénération. Dans ce cas, on se retrouve à ne plus pouvoir faire d’attaques spéciales, rendant la situation particulièrement compliquée en cas de danger.

Le titre est composé de trois niveaux différents dont seul le premier est débloqué au départ. Le principe est que l’on se retrouve dans un niveau fermé que l’on peut parcourir en intégralité, en utilisant toutes les capacités mises à notre disposition (glissades rapides, doubles sauts, etc.). Dans ces niveaux, des ennemis apparaissent au fur et à mesure et votre but est d’en exterminer le plus possible afin de faire monter votre score. Pour ce faire, rien de tel que d’enchainer les victimes, ce qui booste la jauge de combo et donc le nombre de points gagnés. Le scoring est la composante la plus essentielle de Blood Alloy, puisque c’est ce qui fera augmenter le niveau du personnage.

Et faire progresser Nia, c’est gagner de nouveaux équipements, de nouvelles musiques ou d’autres niveaux. Et malheureusement, c’est bien la seule chose qui vous tiendra en haleine sur le soft de Suppressive Fire Games. La possibilité de débloquer du contenu est la seule opportunité d’entrevoir de la nouveauté sachant que, dès le début, il faudra enchainer en boucle le premier niveau afin de progresser et d’atteindre le plus gros score possible pour espérer débloquer du nouveau contenu. Bien entendu, l’aspect scoring est sympathique, mais il n’est pas suffisant pour nous inciter à continuer indéfiniment. Quoi qu’il en soit, il est ainsi possible de débloquer de nouvelles armes en passant des niveaux, mais cela pourra prendre du temps si vous avez un peu de mal à faire monter votre score. L’avantage est qu’une fois le nouvel équipement débloqué, vous pourrez adapter votre personnage à votre style de jeu sachant que chacun apporte ses propres avantages.

Le système de progression et donc l’apport de contenu  a au moins le mérite d’augmenter la durée de vie qui se déterminera en fonction de votre intérêt pour le scoring. Tout débloquer peut prendre du temps mais encore faut-il avoir la patience d’aller jusqu’au bout pour tout découvrir. En se débrouillant bien, comptez moins de cinq heures pour débloquer tout le contenu.

La nervosité… au service de l’action ?

Bloodalloy (7)

L’autre souci est que le titre est assez difficile à prendre en main. Il n’y a rien d’étonnant pour un jeu qui se veut nettement plus orienté arcade qu’aventure, mais nul doute qu’il faut du temps pour assimiler les commandes. N’essayez déjà pas de jouer au clavier, vous courez à la catastrophe ! Une manette est indispensable pour s’en sortir sachant qu’il faut orienter la direction vers laquelle votre personnage se déplace, mais également celle vers laquelle il vise. Pour cela, l’utilisation des deux sticks analogiques est obligatoire et plus que bienvenue.

Passé l’apprentissage des commandes, il faut désormais appréhender la vitesse de jeu. La nervosité et la mobilité de l’héroïne, bien qu’extrêmement jouissives, sont difficilement maitrisables, à tel point que l’on aurait parfois l’impression que seul un jedi aurait les réflexes suffisants pour parfaitement maitriser Blood Alloy. De fait, on aurait peut-être apprécié un meilleur équilibrage de l’action qui nous empêche parfois de bien savourer l’action. Malgré ces écueils, le plaisir de jouer est là. Mais l’absence d’une aventure scénarisée se fait véritablement ressentir. Il suffit, pour s’en convaincre, de terminer le tutoriel pour voir une très courte cinématique, vestige d’un projet qui s’est vu amputé de son plein potentiel. Et même sans connaitre le passif du projet, on ressent perpétuellement l’absence d’un élément dans le jeu.

Par ailleurs, graphiquement et musicalement, le titre s’affiche dans un style résolument rétro parfaitement adapté au genre de Blood Alloy. Avec son côté électronique rétro, la bande son est assez plaisante à écouter. Et d’ailleurs, le fait de devoir gagner des niveaux pour débloquer de nouvelles musiques est un petit détail qui fait plaisir et qui renouvelle au moins un peu le plaisir de jeu. D’un point de vue visuel, on aurait tout de même apprécié un plus grand soin sur les sprites, et notamment pour celui de Nia qui manque de détails. Heureusement, ses animations rattrapent bien le coup et ses attaques sont plutôt classes. L’autre reproche que l’on fera, c’est qu’en dépit de la présence de trois niveaux différents, les ennemis ne changent jamais et manquent cruellement de variété.

Le soft n’est malheureusement pas exempt de bugs non plus, puisqu’il nous est arrivé de passer au travers du décor, aboutissant à une chute sans fin au coin d’une map en utilisant le système de glissades… assez frustrant, surtout quand on accumule un gros score et que l’on se retrouve acculé par les nombreux ennemis. De même, il est aussi arrivé que la hitbox des ennemis soient sujette à quelques problèmes, faisant qu’il était parfois impossible de toucher un ennemi alors même qu’on lui assène une attaque à très large portée.

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Jaquette de Blood Alloy: Reborn
Blood Alloy: Reborn
pc

Date de sortie : 02/03/2016

  • L’aspect graphique
  • Les musiques
  • Les capacités du personnage
  • Le système de progression
  • L'équipement à débloquer
  • La nervosité mal dosée
  • Le manque évident de contenu
  • Les bugs
  • Trop peu d’ennemis différents
  • Seulement trois niveaux
  • Répétitif malgré sa courte durée de vie
  • La difficulté
5

En somme Blood Alloy: Reborn est une idée mal exploitée. Le plus gros regret est cette impression d’un potentiel inexploité, sans doute à mettre sur le compte du projet Kickstarter qui n’a pas abouti, faute d’avoir convaincu. On a perpétuellement le sentiment qu’il manque quelque chose au titre, et notamment un mode aventure qui aurait donné une réelle plus-value et un véritable enjeu au bébé de Suppressive Fire Games et Nkidu Games. Autrement, la jouabilité et les possibilités offertes par les capacités de Nia sont extrêmement jouissives mais pas forcément simples à prendre en main, ou tout du moins à maitriser parfaitement. Le manque de niveaux et de variété dans les ennemis sont des points qui fâchent particulièrement, même si l’aspect graphique et surtout musical rattrapent bien le coup. On ne peut s’empêcher de penser que la réussite du Kickstarter aurait complètement changé la donne… dommage.

Ce test a été réalisé à partir d'une version éditeur.

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