Wondershot est le dernier né du studio francilien Leikir. Ce dernier nous avait précédemment proposé un platformer hardcore et sympathique. Ils sortent aujourd’hui un jeu aux antipodes de leur première production : un titre multi local se voulant accessible, fun et influencé par des jeux comme Bomberman.
Ce qui saute au premier abord dans Wondershot, c’est sa patte graphique. Ce style médiévalo-humoristique qui nous fait immédiatement penser à des productions comme Medievil, The Mighty Quest For Epic Loot, ou encore le culte Dragon’s Lair. Les effets visuels sont de plus assez amusants et plutôt réussis. Mettre la caméra en vue du dessus permet ici une lisibilité parfaite du jeu. L’interface, elle, est simple et compréhensible. Quant à la bande-son matche totalement avec ce visuel, en gardant des tonalités légères et agréables.
Des mécaniques de jeu simples
Lors de notre premier contact avec Wondershot, nous sommes invités à suivre un petit tutoriel court mais efficace nous familiarisant avec les mécaniques de jeu. Nous pouvons incarner quatre personnages au choix possédant chacun une arme différente : L’arc, le marteau, le boomerang et le lance-pierre. Il est possible d’effectuer trois actions dont deux avec l’arme : on peut utiliser par simple pression une attaque simple, et avec une longue pression de bouton une attaque spéciale, ou on peut effectuer une roulade d’esquive.
Ce gameplay presque simpliste se trouve être plutôt efficace en multijoueur, assez dynamique, et plutôt amusant a jouer. Les parties s’enchaînent assez rapidement et on passe une bonne session entre copains. Le contrat de base est donc rempli. Le problème est que, une fois passée la phase de découverte et les deux-tiers du jeu terminés, Wondershot se trouve manquer un peu de profondeur, et on passe rapidement vers un autre jeu du même genre.
S’il fonctionne seulement sur de courtes sessions, c’est dû à un déséquilibrage des personnages. D’un coté l’arc et le marteau sont parfaitement conçus, mais le lance pierre fait un peu doublon, et le boomerang complètement inutile dès qu’une cible est mouvante, et le jeu de mi-distance qui aurait pu être intéressant devient un corps a corps désespéré.
Et donc, passé la phase d’amusement foutoir du jeu ainsi que le passage de recherche de stratégie d’action, on se rend rapidement compte du manque d’équilibre entre les personnages. C’est d’autant plus dommage qu’un simple patch permettrait de régler le problème, à voir dans le futur si ces soucis seraient réglés.
Wondershot
Le jeu, en plus de proposer un mode multijoueur local complet, nous propose un solo assez faiblard avec un mode challenge comportant une petite cinquantaine de tableau, et un mode survie. Si le manque de modes de jeu n’est pas un défaut en soi, Wondershot aurait pu assumer sans trop de problème son coté multijoueur et ne même pas proposer de mode solo car il dessert ici le jeu plutôt de le servir. Le titre aurait ainsi gagné en simplicité En proposant uniquement le multi local en compétitif et coopératif. Le-dit mode challenge montre justement au joueur les limites du gameplay et va plutôt décourager ce dernier à le proposer en soirée. Le mode coop montre lui aussi ses limites au bout de deux ou trois parties… Ce mode se suffisant à proposer des vagues d’ennemis de plus en plus nombreux.
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