Tout d’abord, le plateformer Olympia Rising est né d’un kickstarter où la somme des $12 000 a été atteinte. Sorti précédemment sur PC via Steam, le soft s’empresse d’arriver sur nos Nintendo Wii U ce 14 Avril 2016. Voyons ensemble ce que vaut cette aventure.
On va faire la peau à Hadès !
Olympia Rising nous permet d’incarner une jeune guerrière répondant au nom de Lola. Cette dernière ,après une fin funeste, se retrouve sur le territoire d’Hadès dans le monde des enfers. Le but sera d’arriver jusqu’en haut de la tour où se terre ce chère Hadès et de tenter d’y trouver rédemption.
Pour se faire, ce sont donc six tableaux qui vous attendent renfermant pour chacun d’entre eux des niveaux et des boss. Une chose est sûre, au premier abord, on peut dire que le soft sait séduire avec une touche artistique en 2D vraiment appréciable et reflétant comme il se doit les terres où Hadès sème sa terreur. De plus, les nombreux monstres issues de la mythologie et autres légendes sont bel et bien présents ce qui permet un respect total de l’univers. Enfin, les décors sont vraiment jolis et les arrières-plans nous plongent vraiment dans cette aventure s’accommodant d’un univers qui a toujours su charmer les joueurs.
Olympia Rising nous immerge dans une 2D de toute beauté…
Si sur le plan esthétique, Olympia Rising a tout pour plaire, vous le savez aussi bien que nous, les apparences peuvent parfois être trompeuses et avec ce jeu, nous sommes carrément dans cette catégorie. En effet, ce portage Wii U du soft semble avoir une véritable dent contre nous et en l’espace de quinze minutes de jeu, on a tout de même eu droit à trois ou quatre freeze bloquant totalement notre progression et cela n’a fait que continuer…
Dans ces moments-là, on peut tout de même tenter de mettre le jeu en pause et relancer la partie… Mais malheureusement, les bugs reviennent aussi tôt le premier rétabli, c’est donc une quête en vain et vous devez recommencez la partie. En plus de cela, il y a même eu des moments où nous enlevions la pause pour découvrir qu’en fait, notre personnage s’était retrouvé comme par magie dans les griffes d’un monstre adverse qui a fait de nous son quatre heure.
De ce fait, il sera assez difficile pour nous de vous dire quelque chose sur la durée de vie puisque la progression se fait dans la douleur et dans l’échec dû à des plantages inexplicables et honteux ! Et ce, même s’il s’agit d’un studio indépendant. Mais enfin, on ne sort pas un jeu bourré de bugs comme cela, ce n’est pas possible !
Une maniabilité hasardeuse
Comme vous le savez, nous sommes en face d’un jeu de plateforme et si les premières minutes sont tout de même agréables, on se rend vite compte que Lola devient difficile à manier lorsqu’elle utilise son saut amélioré. En effet, parmi les capacités, vous allez parfois ramasser des fioles vertes venant booster votre jauge de pseudo magie.
Cette dernière permet par exemple, lorsque vous effectuer un saut, d’activer ensuite un pouvoir vous permettant de voler pour atteindre des zones se situant à des endroits très élevés. Le problème ? C’est que cela va souvent bien vite et qu’avec seulement trois cœurs pour notre vie, les chauve-souris dans les airs auront bien vite fait de stopper votre petite session de vol. Heureusement, il est aussi possible de monter plus lentement en s’aggripant aux parois des murs et en escaladant petit à petit.
Néanmoins, il y aura parfois des zones où, pour continuer votre aventure, vous serez forcé d’utiliser votre capacité de vol. Le hic, c’est qu’une fois votre jauge vide, les fioles vertes ne réapparaissent pas ! Ainsi et étant donné qu’il est impossible de continuer sans voler, le dernier choix qu’il vous reste est de vous suicider d’une manière ou d’une autre. Bien que ce ne soit pas forcément problématique en soit, avouez qu’il aurait était plus logique que des fioles ré apparaîssent automatiquement histoire que l’on puisse remplir de nouveau sa puissance magique plutôt que de se suicider.
Enfin, il faut avouer que sauter dans tous les sens à du bon mais lorsque vous êtes poursuivi par la lave, il sera rageant de constater que bien souvent, vous mourrez en vous heurtant face à des parois bien trop hautes. En fait, vous vous retrouverez souvent en train d’essayer de sauter sur des plateformes en hauteur et vous finirez par vous cogner la tête sur ces dernières et… mourir.
… Mais aussi, dans des freezes de toute beauté
Olympia Rising n’est pas forcément difficile en soit mais au final, c’est cette maniabilité un peu hasardeuse qui le rend assez compliqué à appréhender. En effet, la moindre erreur est fatale et surtout, perdre ses trois cœurs de vie signifie game over et vous devez recommencer la pièce dans laquelle vous vous trouvez du début. Il faudra donc être prudent et pourtant, même en l’étant, vous pouvez vous retrouvez en l’espace d’un instant de trois à zéro de vie et ce, à cause de ses problèmes de jouabilité.
Par exemple, le système de simple et double saut n’est pas forcément intuitif et si vous activez par malheur la compétence vous permettant de vous envoler, ça finira très souvent avec un cœur de vie en moins, voir la mort. Bref, en somme ,Olympia Rising est un jeu très punitif et qui peut devenir rapidement frustrant car même lorsque l’on a l’impression de maîtriser nos déplacements, on peut se retrouver dans un état critique en une fraction de seconde. A noter qu’avancer dans le jeu et vaincre les boss aide grandement puisque vous augmenterez votre maximum de vie. Néanmoins, les niveaux, eux-aussi deviendront plus durs, plus longs et mourir à quelques millimètres de la porte de fin de niveau deviendra vraiment agaçant.
A ce sujet, pour passer d’un niveau à l’autre, il vous faudra récolter un certain nombre de pièces d’argent dans chacun des niveaux. Ainsi, l’accès à la prochaine pièce vous sera accordé par Caron le passeur, un mystérieux squelette. A l’entrée de chacune de ses pièces, une pancarte avec un code sera présent et cela servira, à condition de le noter, à pouvoir recommencer un niveau quand vous le souhaitez. Pour être franc, n’aurait-il pas été plus simple et moins pénible de proposer un listing des différents niveaux et qu’ainsi, avec une simple pression de touche, on puisse refaire celui que l’on souhaite ?
En dehors des pièces à ramasser, on trouvera aussi des cœurs de vie ainsi que des objets à récupérer qui vous demanderont de refaire les niveaux si vous les manquez histoire d’améliorer la durée de vie… Enfin, déjà, finir le jeu une fois sera pas mal face à cette armée de freezes et bugs, qu’on se le dise !
Autrement et si vous arrivez à faire abstraction de la maniabilité et des bugs, il faut avouer que les niveaux proposés sont plutôt sympathiques en terme de construction. Certains s’avéreront assez difficiles et sauront peut-être convaincre les plus courageux. Et encore, on doit avouer quelque chose, nous avons parfois subis des baisses de Framerate inexplicables venant gêner la fluidité du soft… Impardonnable encore, il n’y a pourtant pas tant d’action que ça à l’écran !
Pour ce qui est du côté rapport qualité/prix, Olympia Rising est proposé sur le Nintendo eShop pour 4,99€ ce qui n’est pas franchement pas cher à condition de pouvoir faire l’impasse sur des défauts impardonnables. Enfin et dernier point, les musiques à l’ancienne sont plutôt dynamiques et nous ont paru entraînantes et de bonne facture. Malheureusement, le jeu est intégralement en anglais et même si il n’y a pas énormément de ligne de dialogue, cela gênera tout de même les anglophobes.
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