The Bug Butcher a fait très peu parlé de lui comme la plupart des jeux indépendants qui débarquent sur Steam, d’autant que ce dernier sort comme beaucoup de titres ces temps-ci, de la phase d’accès anticipé sur la plateforme de Valve. Nous verrons bien si cela lui aura été bénéfique.
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ToggleEradiquation de l’infection extraterrestre par balles, et roquettes !
Dans The Bug Butcher, vous incarnez notre cher Harry, un exterminateur d’Aliens, dont son objectif est d’aider un scientifique à éliminer bon nombre d’extraterrestres dans tous les endroits de son complexe scientifique – assez classique pour le trame scénaristique vous me direz… -.
Une fois encore, nous allons faire tout simplement l’impasse sur le scénario et allons nous attarder plus précisément sur le contenu de The Bug Butcher. Vous avez au niveau du contenu le mode arcade, réunissant trente niveaux, dont votre but dans chacun d’entre eux est d’éliminer toutes les vagues d’extraterrestres avant la fin du temps imparti, sous peine de Game Over. En sus, et pour prolonger l’expérience du titre notamment pour les amateurs de scoring, vous aurez un mode solo – jouable en coopération jusqu’à 4 joueurs -, disposant de quatre niveaux, et faisant office de niveau « survie », tout simplement.
Hélas, en dépit du mode arcade se terminant en environ 3h de jeu ou un peu plus en fonction de votre façon de jouer, force est de constater que le mode solo ne vous tiendra pas plus en haleine, étant donné que l’on retrouve les mêmes décors, et que ces quatre niveaux de survie ne vous retiendra pas bien longtemps sur le soft… A moins que vous n’y jouiez en coopération avec des amis.
Allons pulvériser ces satanés aliens !
Comme nous avions pu vous le laisser entendre dans les premières lignes de ce test, The Bug Butcher reprend à peu de choses les codes du classique Super Nes, à savoir Super Pang.
C’est à dire qu’en fait, vous pouvez déplacer tout simplement votre personnage de droite à gauche, puis, vous ne pouvez titrer qu’à la verticale, afin d’éliminer vos ennemis plus facilement, avec notamment un petit système de combo, mais aussi des compétences – qui apparaissent via une jauge à remplir lorsque vous touchez un ennemi – et armes à améliorer.
Car oui, pour éliminer vos ennemis dans les niveaux, vous aurez certes votre arme de base, mais vous aurez aussi la possibilité d’améliorer les compétences et armes de votre personnage – avec l’argent que vous aurez acquis dans les levels – via un petit tableau avec une interface plutôt claire et efficace. Hélas, force est de constater que cette idée est bonne sur le papier, mais que le tout est finalement beaucoup trop simpliste.
Au délà de ça, le gameplay n’en reste pas moins plutôt jouissif bien qu’assez limité – on ne peut tirer à la verticale mais même pas en diagonale pour plus de précisions, mais également répétitif sur la longueur…
Dommage, mais le reste est d’ailleurs plutôt sympathique !
Pan Pan Pan !
On va passer assez rapidement sur la bande-son car en premier lieu, il est surprenant de voir que les dialogues ne soient que écrit, avec des petits bla bla émergeant des personnages – bon, après, il faut avouer que les dialogues sont en soi plutôt trippants, et font mouche ! Ensuite, qu’on ne se le cache pas, les musiques électro/rétro de The Bug Butcher sont d’assez bonnes factures et entraînantes et rythment assez bien l’action en soi.
En revanche, et ça c’est assez dommageable, les musiques dans les niveaux tournent en boucle et sont peu nombreuses…
Beau ou pas beau ?
Dernier point à aborder, c’est bien évidemment la réalisation graphique du titre développé par Awfully Game Studios. Eh bien, force est de constater concrètement que le soft dispose d’un aspect cartoon fort bien amené et beau techniquement parlant. D’accord c’est joli certes, mais les animations et les arrière-plans sont encore une fois, plutôt limitées et disons que c’est… juste dommage ! Parce que tous les éléments du soft se veulent bons mais à chaque fois contrés par une idée qui ne va pas au bout de sa pensée.
D’autant plus que les décors sont très répétitifs et faméliques, et il manque surtout des environnements en extérieur ! Mais a Contrario, on en reste sur le design des scientifiques loufoques et clichés, et surtout un bestiaire d’Aliens en soi très touffu, et apportant un peu de variété pour le coup.
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