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Accueil > Tests > Test Fast Fusion – La vraie bonne surprise du lancement de la Switch 2 ?

Test Fast Fusion – La vraie bonne surprise du lancement de la Switch 2 ?

Publié le : 28 juillet 2025 à 11:21

Par : Nathan Champion

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Nathan Champion

28 juillet 2025 à 11:21

1
8.5

Note des lecteurs

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Si sur le plan purement commercial, la sortie de la Nintendo Switch 2 peut certainement être considérée comme une franche réussite (bien que les premiers chiffres aient été sujets à débat sur internet), pour ce qui est du line up au lancement, c’est autre chose. Non pas que l’arrivée d’un nouveau Mario Kart soit vue d’un mauvais œil, loin s’en faut, d’autant que Mario Kart 8 commençait à accuser un âge certain, et à recycler plus que de raison les tracés d’épisodes révolus.

Mais il faut dire ce qui est, en dehors de Mario Kart World, qui divise par ailleurs, Big N s’est contenté du strict minium, avec des versions améliorées de titres qui ont déjà fait leur temps (et pour lesquels l’intérêt des améliorations reste à démontrer), évidemment vendues plein pot, et des portages de jeux, certes bons, mais déjà bien connus du public. Côté nouveautés, il aura donc fallu attendre plus d’un mois, avec l’arrivée de Donkey Kong Bananza.

Maintenant, et si je vous disais que l’indispensable du lancement de la Switch 2 n’était ni un jeu Nintendo, ni le portage d’un titre déjà célèbre, mais bien un tout nouvel épisode d’une petite franchise très qualitative, complètement passé inaperçu ?! Ce jeu, c’est Fast Fusion, un F-Zero-like disponible dès le 5 juin dernier, exclusivement sur l’eShop de la machine, à un prix défiant toute concurrence. Ça y est, j’ai votre attention ? Alors on embraye !

Conditions de test : Nous avons passé près de 15 heures sur le titre, après l’avoir acheté sur l’eShop, ce qui nous a permis de débloquer la quasi-totalité du contenu in-game. Nous avons aussi pu nous essayer brièvement au multijoueur local.

Sommaire

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  • Hyper vitesse
  • Le diable se cache dans les détails
  • Petite déception

Hyper vitesse

Fast fusion

Shin’en Multimedia, c’est avant tout une entreprise de faiseurs qualifiés, qui n’a jamais vraiment fait de vagues. Fondée en 1999, cette petite équipe allemande basée à Munich a accouché d’une raisonnable quantité de titres passés sous les radars, de Maya l’Abeille sur GBA à Charlotte aux Fraises sur DS. Un palmarès qui n’a rien de bien impressionnant à première vue. Du moins, jusqu’en 2011 et l’arrivée inattendue de Fast Racing League sur Nintendo Wii, un titre qui ne cache absolument pas ses inspirations, largement puisées chez la défunte série F-Zero.

Deux épisodes plus tard, Fast RMX compte parmi les jeux de lancement d’une Nintendo Switch ayant encore tout à prouver, et parvient à faire sensation, notamment grâce à son prix tout doux et l’impression de vitesse assez solide qui s’en dégage. Puisqu’on ne change pas une équipe qui gagne, Fast Fusion sortait lui aussi en même temps qu’une console Nintendo, et lui aussi à un tarif très attractif : moins de 15 euros, c’est très peu, surtout en comparaison aux autres titres disponibles au lancement de la Switch 2 !

Alors à ce prix-là, il ne faut évidemment pas s’attendre à une expérience qui vous tiendra en haleine sur des dizaines d’heures. Toutefois, ça commence très bien pour Fast Fusion, qui affiche une technique très propre, une sensation de vitesse saisissante, et parvient à dépayser sans peine avec son excellente bande sonore électronique parfaitement dans l’air du temps. Reste que niveau bruitages c’est plus nuancé, dans la mesure où la plupart suivent la série depuis la Wii, mais surtout où les sons émis par les véhicules font plus penser à des tondeuses à gazon qu’à des bolides futuristes. Mais on le rappelle, Fast Fusion est vendu 15 euros.

Le diable se cache dans les détails

Fast fusion

Fast Fusion c’est donc, comme dit plus tôt (et comme les images présentes dans cet article le montrent sans peine), un jeu de course futuriste qui s’inspire très clairement de F-Zero, et plus précisément du dernier en date : GX. En ce sens, il propose un gameplay très nerveux, qui pourra mettre vos nerfs à rude épreuve, surtout face à une IA qui ne fait pas le moindre cadeau. Trois niveaux de difficulté sont disponibles dans le mode principal, à savoir Championnat. Mais dès le niveau Novice on comprend qu’on n’est pas là pour jouer à la cool.

Impression que des mécaniques un peu plus complexes que la moyenne viennent appuyer, d’ailleurs. Comme dans Fast RMX, huit ans plus tôt, il faut ici composer avec un système qui n’est pas sans rappeler Ikaruga  : vous avez deux couleurs de bouclier, entre lesquelles vous pouvez switcher à l’aide d’une touche. Si vous passez sur une zone d’accélération orange alors que vous revêtez le bouclier bleu, alors vous serez drastiquement ralentis, et inversement. Il faudra donc être capable de changer à la volée, parfois en quelques dixièmes de secondes.

Autre mécanique, le turbo, correspondant à une barre située en bas à gauche de votre écran, se remplissant lorsque vous ramassez des jetons sur les parcours, ou lorsque vous désorientez temporairement vos adversaires en leur fonçant dedans brutalement. Grâce à elle, vous pourrez utiliser un boost de vitesse temporaire, afin de reprendre l’ascendant sus vos concurrents. Lorsque bien utilisée, elle pourra même vous permettre d’être en état de turbo pendant la quasi-totalité d’une course, du moins si vous parvenez à maîtriser le saut.

Nouveauté de cet épisode, le saut s’effectue avec la gâchette haute gauche. Finies les zones spéciales permettant de sauter, comme dans Fast RMX, ici vous devrez vous débrouiller vous-mêmes, calibrer vos propres envolées, ce qui n’est pas évident du tout. D’autant plus que, si cela permet parfois d’atteindre des routes annexes, que l’on pourrait qualifier de raccourcis d’une certaine manière, cela n’empêche pas que les tracés vous obligeront parfois à sauter pour progresser. Sans quoi, ce sera le vide, ou le mur.

Plus dur que son prédécesseur, Fast Fusion nécessitera un certain temps d’adaptation à ses mécaniques, mais saura aussi se révéler jubilatoire une fois qu’on l’aura bien en mains. Avec ses quinze véhicules, aux caractéristiques différentes, il peut toutefois arriver que la frustration pointe le bout de son nez : non pas qu’il y en ait de mauvais, loin s’en faut, mais passer d’un bolide léger et vif, mais à la courbe d’accélération médiocre, à un très lourd qui ne jure que par son turbo très solide, a quelque chose d’assez déstabilisant. Il en faut pour tous les goûts.

Petite déception

Fast fusion

Jusque-là tout n’a été qu’éloges pour Fast Fusion, qui nous a convaincu assez rapidement. Toutefois, il demeure un point noir au tableau : le contenu. Alors relativisons avant toute chose, en rappelant que le jeu est vendu une bouchée de pain. Mais il est vrai que constater qu’il embarque moins de tracés que son prédécesseur (et de beaucoup), pour un total de seulement quinze courses différentes (jouables en miroir dans un autre mode de jeu), ça fait un peu mal. A fortiori quand certaines d’entre elles sont reprises de Fast RMX…

La bonne nouvelle, c’est qu’ici tout est à débloquer, avec de l’argent à obtenir en gagnant des épreuves. On débute avec seulement un championnat de disponible, soit un total de trois courses différentes, et seulement trois bolides. À nous de prouver notre valeur au jeu, à l’aide de nos performances, pour acquérir les autres véhicules et tracés. Un mode de progression qui, bien qu’ayant ses limites, demeure toutefois extrêmement gratifiant, donnant envie de s’investir instantanément, et jusqu’à ce que tout soit débloqué.

Fast fusion
Fast fusion
Fast fusion

Malheureusement, en dehors du mode Championnat, ne resteront que les modes Super Hero et Contre-la-Montre. Le premier reprend quasiment le concept du mode Hero de Fast RMX : vous devrez, dans des versions miroir des circuits du mode Championnat, arriver au bout de la course premier et en commettant le moins d’erreurs possible. Chaque plantage est synonyme de game over, et il va vous falloir composer avec une jauge de turbo qui représente, ce coup-ci, aussi votre jauge de bouclier (et donc de vie). À la manière d’un F-Zero X sur Nintendo 64 en somme (je suis vieux). Quant au mode Contre-la-Montre, son nom parle pour lui.

Reste la mécanique de Fusion, qui offre son nom au jeu, et que sa discrétion étouffe un peu. Puisqu’aucun tutoriel n’est présent, ou aucune vague présentation des mécaniques in game, nous avons personnellement bien failli passer complètement à côté. Il faut dire que ce n’est pas intuitif, de prime abord, de se rendre dans le menu servant de boutique pour y faire autre chose que des acquisitions. Cette mécanique, fort sympathique au demeurant, vous permettra comme son nom l’indique de réaliser des fusions entre deux véhicules différents, à condition qu’ils ne soient eux-mêmes pas issus de fusions précédentes.

L’idée, c’est de mixer leurs statistiques, afin de créer un bolide plus performant. Un moyen de faire baisser un peu la difficulté assez marquée de Fast Fusion, mais surtout de forger un véhicule correspondant au mieux à votre style de jeu. Toutefois, si l’on apprécie le concept, il faut reconnaître que cette mécanique est un brin anecdotique. Certes, elle est bien pratique, et venir à bout du mode de difficulté expert sans en user semble presque surhumain. Mais côté expérimentation, c’est extrêmement limité. On a tôt fait de mixer deux des bolides les plus onéreux, correspondants à des statistiques plus hautes que la moyenne, pour obtenir un véhicule surpuissant. Ce qui fonctionnera à merveille sur la piste.

Le seul véritable problème de Fast Fusion, c’est donc le sentiment de trop peu qu’il procure. Sentiment qui est, on en a souvent eu la preuve, l’apanage des excellents jeux. Il ne nous a pas fallu plus de quinze heures pour tout débloquer, exception faite de l’intégralité du Juke-Box, disponible dans un menu à part, le titre ayant visiblement conscience que sa bande son est une de ses plus grandes qualités. Une fois tout débloqué, il reste heureusement un mode multijoueur en local fort convenable, et la possibilité, via la fonctionnalité Game Share, de jouer avec un ami qui possède une Switch 2 mais pas le jeu. Une riche idée, assurément.

Fast fusion
Fast fusion
Fast fusion

Fast fusion
Fast fusion
Fast fusion

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  • Gameplay pointu et jubilatoire
  • Très agréable à l’œil
  • Technique irréprochable
  • La fusion, un petit plus sympathique
  • Bande son exceptionnelle
  • Un tout petit prix
  • Sentiment de trop peu une fois tout débloqué
  • Bruits des véhicules assez médiocres
8.5

Fast Fusion est un jeu de course d’une rare intensité, au gameplay plus pointu qu’il n’y paraît, s’offrant le luxe d’une réalisation très convaincante et d’une excellente bande son. S’il lui manque peut-être un brin de contenu à date, il faut toutefois lui reconnaître une recette extrêmement solide, le tout pour un prix défiant toute concurrence. La vraie bonne surprise du lancement de la Switch 2, c’est bien lui !

Ce test a été réalisé à partir d'une version commerciale.

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