Test Dystoria – Un shooter spatial à l’ambiance rétro agréable ?
Par Matheus
L’avis des lecteurs
Partagez votre avis (0)Dystoria mélange bel et bien le rétro et la science-fiction, notamment pour rendre hommage aux films des années 80 comme à des jeux – Tron, Star Wars – ! Cette ambiance là sera-t-elle un pari gagnant de la part du studio indépendant Canadien, composé de seulement deux personnes ?
Dystoria, le programme de Formation d’Elite par excellence !
Dystoria, tout juste avant de rentrer véritablement dans le vif du sujet, nous montre une cinématique de votre personnage se faisant directement aspirer par un vaisseau extraterrestre. C’est par ailleurs à ce moment là que vous apprenez qu’une intelligence artificielle nommée Omniam, réclame votre aide afin de récupérer toutes les orbes dans les divers niveaux de ce programme de formation d’Elite nommée Dystoria.
Une fois la cinématique passée, vous atterrissez directement dans une salle où vous pouvez donc voir tous les messages que vous recevrez de Omniam au cours de votre progression dans le soft, mais également un autre écran, vous permettant de sélectionner votre vaisseau, vos armes, ainsi que le niveau en question. Ah, et pour le scénario sinon ne cherchez pas grand-chose d’intéressant, car ce dernier est juste inintéréssant avec une fin prévisible. Donc très franchement, et on pouvait logiquement s’y attendre, les shooters spatiaux n’ont pas toujours eu de trames scénaristiques véritablement flamboyantes, mais on notera quelques clins d’oeil sympathiques, et c’est à peu près tout.
Au delà de ça, et tout juste avant de vous lancer dans les niveaux, vous avez donc cet écran pour choisir vos vaisseaux et vos armes. En gros, chaque vaisseaux auront des statistiques plus ou moins différentes – meilleure vitesse, bouclier etc… -, et vous devrez les acheter via une première monnaie du jeu, nommée simplement Salvage, qui ne sera autre que les débris des ennemis robotiques que vous abattrez dans les différents niveaux. En sus, il y aura une seconde monnaie du jeu qui ne sera autre que des Nucléons, qu’il faudra directement ramasser dans les niveaux, et cela vous donnera la possibilité qui plus est d’acheter vos armes, qu’elles soient secondaires ou primaires. Ce qui est dommage par contre, c’est qu’en choisissant n’importe quels vaisseaux, vous aurez à chaque fois le choix entre les même armes primaires et secondaires… Un système d’amélioration aurait pu être également bienvenue, mais ce n’est hélas pas le cas… Il y a de l’idée, mais le tout reste donc assez minime car vous n’aurez que neuf vaisseaux, et neuf armes en tout dans le soft. Dommage qu’il n’y ait pas d’armes spéciales pour chaque type de vaisseaux…
Sinon, dernière chose à voir avant de passer à autre chose, c’est le level-design de Dystoria, qui nous a surpris par son ingéniosité. La plupart des différents stages sont grands, en plus d’être diablement bien construits. En effet, vous passerez des niveaux tantôt horizontaux, mais également verticaux, et autant dire que les niveaux proposent à chaque fois de nouvelles choses, ce qui fait que nous n’avons pas le temps de nous ennuyer, et que vous passerez votre temps à essayer de chercher pourquoi pas des zones secrètes.
Un shooter spatial très fun !
Dans le gameplay de Dystoria, on ne savait pas à quoi s’attendre et concrètement, le gameplay nous a pas mal convaincu. Très franchement, dès les premières minutes de jeu, la jouabilité est tout de suite intuitive, et le plaisir de jeu est instantané. D’ailleurs, les contrôles de notre bon vieux vaisseau est un pur bonheur, et à savoir que l’on peut même avoir une vue à la première personne pour un peu plus d’immersion. Tout simplement, vous avez le contrôle total de votre vaisseau et vous pouvez allez dans n’importe quel direction. Juste un petit défaut qui nous a un peu agacé lorsque nous changeons de point de vue avec notre vaisseau, c’est la caméra qui peut littéralement partir en vrille.
Après pour le reste, comme ça se passe en mission ? Et bien, malgré le fait qu’il soit plutôt fendard de défourailler nos ennemis à l’aide de nos pétoires, il faut dire que les objectifs de mission sont d’une répétitivité plutôt affligeante. Pour faire simple, chaque mission sera question de ramasser trois orbes, puis d’aller vers un portail pour la terminer. Il y aura néanmoins quelques missions où vous devrez tuer un nombre d’ennemis donné, puis aussi vous diriger vers un portail pour clôturer le niveau mais voilà, cela n’empêche pas au titre d’être répétitif sur la longueur hélas… A noter que vous pourrez également afficher la carte globale de chaque niveau, si jamais vous voulez voir où vous êtes exactement, ou si vous voulez voir l’emplacement des orbes.
Aussi, il est à noter qu’il n’y a pas de système de verrouillage pour viser précisément nos ennemis, et tout se fait donc manuellement. D’ailleurs, il est dommage qu’il ne soit pas possible de viser par exemple de haut en bas, et il faudra se servir des différents point de vue du level-design du soft pour ajuster vos ennemis… Vraiment regrettable, car cela n’aurait pas été du luxe d’ajouter cette fonctionnalité. Mais sinon, le tout est complètement jouissif et le gameplay n’utilise que seulement deux boutons pour effectuer le tir secondaire et primaire, et c’est juste un pur bonheur qu’on se le dise. A savoir que sur les diverses maps, vous pourrez ramasser également mis à part les deux monnaies du jeu de la santé, un bouclier pour votre vaisseau, ainsi que des bombes pour exploser des vitres ou éliminer les ennemis.
Concernant la difficulté, sachez que vous avez du coup en avez quatre, en sachant que nous avons préféré comme toujours choisir le mode normal pour les besoins du test. Étonnamment, la difficulté reste assez équilibrée en normal, mais en revanche, le pathfinding des ennemis est peut-être un peu trop limité malheureusement, tout comme leur réactivité par moment. Par contre, quand ils attaquent en groupe, c’est un tout autre son de cloche. Concernant la durée de vie en normal par ailleurs, il vous faudra à peu près entre quatre et cinq heures de jeu pour voir le bout du titre, en sachant que vous pourrez prolonger un peu plus l’expérience en finissant les niveaux en un temps record, ou en chopant les divers débris de vaisseaux, afin de débloquer le dernier bolide.
Une bande-son rétro diablement convaincante !
Tout juste avant d’embrayer sur l’ambiance sonore de Dystoria, il y a le style graphique assez spécial du soft à aborder. En gros, et comme vous pourrez très certainement le comprendre, Dystoria adopte un visuel faisant clairement penser à une sorte de programme d’entraînement, et autant dire que le tout est agréable aux premiers abords. La chose que l’on pourra reprocher au soft ce sont juste les teintes qui auront tendance à un peu trop se répéter également tout au long des niveaux mais au delà de ça, c’est assez honnête graphiquement parlant. Ce sera un peu la même chanson pour les arrière-plans, agréable à l’œil mais également répétitif. Sinon, à part ça, le titre reste potable, mais montre un peu ses limites lorsque nous sommes dans la salle pour choisir nos armes et vaisseaux, tout comme sur la cinématique de début. Mais, en globalité, ça reste visuellement sympathique, en dépit de quelques chutes de framerate à certains endroits.
Du coup, le dernier point est la bande-son, tout simplement superbe. Effectivement, cette dernière ravira notamment les fans de musiques réalisées au synthétiseur, et le tout colle pour le coup assez bien avec l’ambiance kitsch que propose Dystoria. Ce sera donc un pur régale pour les oreilles, même si nous pourrons hélas remarquer les musiques auront tendance à elles aussi se répéter un petit peu tout au long des niveaux.






Et bien, finalement, on peut aisément en conclure que Dystoria est un jeu qui plaira très certain à tous les fans de shooters se déroulant dans l’espace. Le soft du studio indépendant Tri-Coastal Games attire incontestablement par sa patte graphique vintage faisant référence à certains jeux et films des années 80. De plus, la prise en main est instantanée et particulièrement, fun, même si l’on pourra regretter une répétitivité, puis un choix particulièrement famélique des divers vaisseaux et armes. Mais pour le reste, que ce soit la durée de vie honnête pour son prix – 14.99 € -, voir cette bande-son à base de synthé nous faisant retourner dans les films de science-fiction des années 80, Dystoria est une expérience assez sympathique pour que vous vous laissiez tenter, car le titre est de bonne facture, indéniablement.
- PC
Ce test a été réalisé à partir d'une version éditeur