On continue un peu notre découverte de petits jeux indépendants sur Steam et l’on poursuit avec Flight of the Paladin, un shooter vertical où vous incarnerez un chevalier qui devra combattre et éviter les nombreux ennemis qui débarquent à l’écran. Mais vaut-il le coup malgré son prix affiché de quelques dizaines de centimes ?
On me fera chevalier et j’aurai toutes les femmes à mes pieds
A peine arrivé sur l’écran titre, on remarque que seulement deux modes s’offrent à nous, à savoir une campagne et un mode survie. Bien évidemment, le tout est en anglais mais cela ne sera pas franchement un problème, étant donné que les contrôles se devinent rapidement et que le titre est dénué de scénario et d’histoire à raconter. Tout se centre sur les mécaniques de jeu et les objectifs à atteindre. Ainsi, on se lancera dans le mode campagne où il faudra enchaîner différents niveaux imposés et avancer malgré tout ce qui se mettra en travers de notre chemin.
Si le jeu ne dispose pas de didacticiel ni même de véritable tutoriel, on comprendra rapidement les mécaniques de jeu. Vous n’avez que quelques commandes à savoir : votre héros, un paladin vous l’aurez compris, avancera par lui-même à un rythme imposé par le défilement de l’écran et vous ne pourrez que le guider. Vous pouvez alors, avec les touches directionnelles de votre clavier, le faire partir à droite ou à gauche mais également le faire accélérer ou ralentir un peu. La touche espace, ou le clic de la souris, vous permettra d’utiliser une attaque. Celle-ci est un sorte de projectile qui sera lancé vers le haut en ligne droite depuis votre position.
Voilà, c’est à peu près tout ce qu’il faut retenir. Le principe est simple et reprend les shooter à la verticale. Des ennemis viendront bien évidemment vous embêter, comme des sorcières qui bougeront de manière horizontale, des gargouilles qui arrivent également de façon horizontale mais qui se posent à la vue de votre personnage et deviennent indestructibles ou encore des loups qui eux, viendront par le bas de l’écran et seront bien plus embêtants à la longue.
Plus les niveaux passeront et plus la difficulté sera élevée. Mais vous aurez également quelques avantages, à juste dose, pour vous aider dans votre périple. Mais le seul véritable allié, c’est votre dextérité. Le souci est qu’il est parfois difficile d’anticiper les complications qui arrivent, entre les différents ennemis, les décors qu’il ne faut pas se prendre et les morts deviennent plus punitives qu’autre chose. Le soft manque clairement de nervosité et cela se ressent très rapidement. On s’ennuie vite et une fois que l’on a perdu, on a clairement pas envie de recommencer.
Laissons-le mourir plutôt
De plus, on remarquera quelques faiblesses techniques. Si le jeu tourne bien, on ne dira pas le contraire – et encore heureux, le pattern des personnages est perfectible, le hitmark sensible, et l’on a quelque peu des difficultés à toucher nos assaillants comme il se doit. Les déplacements ne sont pas bien rapides non plus et vous en aurez vite marre, les mécaniques jouant clairement sur votre sang-froid.
Le contenu n’est pas folichon non plus. Bien que l’on se doute qu’à ce tarif, on n’aura pas grand chose, pas de surprise là-dessus. On dispose du mode campagne, qui nous fera voyager à travers différents environnements, comme les bois ou les vestiges d’un château mais le style graphique, correct, nous donne tout de même cette sensation d’avoir des décors plus que similaires. Si l’on aura une petite dizaine de niveaux, on se forcera à les boucler dès le troisième ou quatrième atteint.
Et les boss de fin, bien qu’apportant un peu d’originalité dans les combats, ne sont franchement pas des plus plaisants. Pour ce qui est du mode survie, on prend la même recette avec un chronomètre et le but est bien évidemment de survivre le plus longtemps à travers des niveaux bien plus retors. Le tout sera aléatoire et vous n’aurez jamais les mêmes ennemis, tout du moins, jamais dans le même ordre. Encore une fois, on perd rapidement patience et le soft n’arrive pas à nous tenir en haleine.
Pour ce qui est de la bande-son, c’est tout de même un point fort du titre. Elle est très bonne et les morceaux composés au piano fredonnent dans nos oreilles. Elles suivent bien l’ambiance générale, bien que parfois un peu décalé, le seul souci étant qu’elles sont franchement inégales. On part sur un thème totalement différent après avoir écouté une musique typique. Dommage, c’était bien l’un des seuls points forts du titre.
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