Test Particle Mace – De l’arcade addictif à souhait
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Rédigé par Julien Blary
Disponible sur Steam et sur terminaux mobiles, Particle Mace est un jeu d’arcade s’inspirant de certains shooters bien connus avec un concept tout particulier. Hormis la bande-son, le titre a été développé par un seul homme : Andy Wallace. Découvrons un peu ce qu’il a dans le ventre.
Seul au monde… ou plutôt, seul dans l’univers !
Particle Mace est un jeu d’arcade où vous contrôlerez un vaisseau spatial qui devra survivre à travers différents niveaux peuplés d’astéroïdes. Si les premiers visuels vous feront penser à beaucoup d’autres titres références du genre, la première chose qui frappe est bien évidemment sa direction artistique. Faisant hommage aux bons vieux jeux d’antan, on remarque tout ce qui fait la nostalgie des joueurs. Formes simplistes, couleurs flashy, écriture typique, Andy Wallace souhaite reprendre les codes bien clichés du style. Et la recette fonctionne parfaitement. Avec cette vue du dessus et ses graphismes qualitatifs, le cachet artistique fait mouche.
Mais entrons directement dans le vif du sujet et lançons-nous dans un premier niveau. Vous contrôlerez donc un vaisseau en lui donnant une direction à prendre à l’aide d’un curseur, le tout dans une zone limitée. Précisons que le titre, sorti sur Steam, est compatible avec les manettes PS3, PS4, Xbox One et Xbox 360, vous permettant de jouer comme bon vous semble. Sur PC tout du moins, vous viserez avec votre souris et votre bolide suivra la direction souhaitée en fonction de où vous mettrez votre curseur. Et plus vous l’espacez du centre, plus votre vaisseau ira vite.
En plus d’être très accessible, Particle Mace est incroyablement addictif
La particularité est qu’il vous est juste impossible de tirer. Bien que l’on a ici les codes d’un shooter, votre vaisseau n’aura pas la possibilité de se défendre à proprement parler et l’introduction au jeu nous le fait bien comprendre, avec humour d’ailleurs. Mais le but étant de survivre contre des astéroïdes, vous aurez cependant bien un moyen d’en venir à bout de vos assaillants : vous contrôlerez uniquement votre vaisseau mais des particules vous suivent, attachées à vous par des liens flexibles et sujets à vos mouvements et accélérations. Ces dernières détruiront ainsi tout ce qu’elles touchent.
Et c’est là toute l’originalité du gameplay. Bien que vous ne pourrez pas les contrôler directement, ce sera en fonction de vos mouvements que les particules bougeront et vous devrez prendre en main votre vitesse et vos déplacements pour toucher comme il faut les obstacles qui vous barrent la route, sans oublier bien sûr, que vous ne devez toucher aucun élément pour ne pas mourir. La prise en main est immédiate et clairement accessible à tout type de joueurs. Il n’est vraiment pas difficile de comprendre les mouvements et comment bouger pour bien toucher vos ennemis. Mais si les mécaniques sont simples à prendre en main, vous remarquerez qu’il vous faudra du temps pour vous perfectionner et que certains niveaux, plus ardus, vous demanderont ingéniosité et patience. Un système bien rôdé en soi.
En avant la musique !
Vous pourrez ainsi détruire à la fois des astéroïdes, de plus ou moins grandes tailles, qui se divisent en plusieurs à l’impact, mais également des ennemis, en rouge, qui auront tous un script particulier en fonction de leur forme. Certains auront un mouvement boomerang tandis que d’autres seront attirés par vous ou bougeront de manière linéaire. Bien sûr, cela ne se limite pas à exploser les astres qui tournoient autour de vous. Si un mode arcade est présent, où le but est bien évidemment d’obtenir le meilleur score et d’inscrire de gros chiffres, grâce notamment à des séries de kills, un mode mission, ou plutôt devrais-je dire défis, est présent.
C’est incontestablement le mode le plus intéressant du jeu. Il sera également celui qui vous fera passer le plus de temps. Au programme, ce ne sont pas moins de 150 défis qu’il faudra réaliser. Vous prendrez ainsi place dans des niveaux spécifiques où vous cumulerez trois défis simultanés à réaliser. Mais ces défis à objectifs variés vous donneront parfois du fil à retordre – sans mauvais jeu de mot avec les particules qui vous suivent justement accrochées… à des fils. En effet, il n’est pas rare d’avoir trois objectifs qui ne se complètent pas vraiment. Il vous arrivera parfois par exemple de devoir tuer un certain nombre d’ennemis pour un défi alors qu’un autre vous demandera justement, d’être pacifiste pendant quelques secondes. D’autres fois, vous devrez éviter un certain nombre d’astéroïdes alors que justement, un autre objectif en impose des centaines autour de vous.
Bien sûr, cela ne veut pas dire que ces challenges ne sont pas réalisables mais ils vous demanderont parfois, un peu de jugeote. Chaque défi réalisé se fait remplacer lorsque vous recommencez le niveau et que vous mourrez. De ce fait, vous pourrez très bien en tenter un pour justement, réaliser plus facilement les autres après. Et c’est tout un système bien rodé qui arrive particulièrement à nous rendre accro. On veut recommencer, encore et encore, et le système est loin d’être punitif. Il est exigeant mais vous encourage à recommencer, et c’est là tout le côté addictif du titre.
De bonnes parties de plaisir entre deux grosses sessions de jeu
Je considère un peu Particle Mace comme un titre transitif où vous profiterez de faire quelques parties une petite heure entre deux longues sessions de jeux sur un autre titre d’envergure. Et cela n’entache en rien la production qui propose une rejouabilité énorme. Si l’on déplore un peu le manque de modes alternatifs, on pourra toujours se contenter de faire le plus gros scores ou de battre nos amis dans des matchs à mort ou de la coopération jusqu’à 4 joueurs pour le mode arcade. Il aurait été cependant intéressant d’avoir davantage de composantes multijoueurs comme des défis en ligne ou une progression spécifique, mais également des modes un peu plus classiques certes, mais un contre-la-montre ou incorporer les défis de rapidité dans un mode à part entière.
Plusieurs vaisseaux seront également disponibles pour varier un peu l’expérience. Neuf au total, vous en débloquerez plusieurs au fil de votre avancée dans le fameux mode mission. Certains sont de petites tailles, d’autres un peu plus imposants, mais le plus intéressant restent leurs caractéristiques. Si certains vaisseaux iront lentement, vous facilitant le touché de vos ennemis, d’autres iront très vite et vous permettront de réaliser les défis de vitesse. On terminera sur la bande-son qui colle parfaitement au thème et l’on ne s’étalera pas trop sur celle-ci puisqu’elle fait amplement son boulot.
Belle petite surprise, Particle Mace vous fera passer de bons moments dans ce jeu d’arcade incroyablement addictif. Ses mécaniques se prennent aisément en main et s’il vous faudra du temps pour vous perfectionner, ce n’est pas l’envie qui vous retiendra, bien au contraire. Parfait pour passer quelques heures de parties endiablées, Particle Mace affiche tout de même un prix un peu onéreux de 10€ mais est régulièrement en promotion et vous le retrouverez facilement dans des bundles pour un prix de quelques centimes. Alors si c’est le cas, n’attendez plus et foncez tout de suite dessus.
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