Keiji Inafune est d’abord le créateur du mythique Megaman, mais plus récemment, il a entamé un nouveau projet appelé Mighty No.9 qui a rencontré un grand succès sur Kickstarter. Alors que l’on attend toujours le jeu, monsieur Inafune a également créé un jeu très court s’inspirant de la grande époque du jeu de plateforme, Mighty Gunvolt.
Un hommage au passé
Même si le style retro est une mode (paradoxalement presque indémodable) dans le secteur du jeu-vidéo, on ne passe pas à côté du titre quand on sait que c’est le papa de Megaman qui est derrière. Et en parlant de cet icone du jeu de plateforme, Mighty Gunvolt est un véritable hommage à cette licence. Que ce soit visuellement ou dans la jouabilité, les vieux de la vielle seront à l’aise console en main.
Le pitch se résume en un petit paragraphe en début de partie. Il est question de libérer les habitants d’un amour diabolique. En bref, il faut battre les méchants, toutefois, on remarque une traduction bizarre en anglais comme si c’était intentionnel, comme un clin d’œil à beaucoup de jeux d’époque mal traduis (comme le fameux « all your base are belong to us »). Dans ce run-and-gun, vous avez le choix entre trois personnages différents pour cette aventure : Gunvolt, Ekoro de Galgun, et Beck de Mighty No. 9.
Chaque personnage se joue différemment malgré des contrôles simples. Vous avez tout d’abord Gunvolt qui peut tirer des boules de foudre, et même concentrer un rayon de moyenne portée si vous restez appuyé sur la touche. Il peut également effectuer un double saut, très pratique pour une bonne mobilité. Ekoro tire des cœurs pouvant envoûter les ennemis si vous touchez ces derniers avec un tir concentré. Au niveau des déplacements elle peut planer un petit moment après un saut. Enfin, nous avons Beck, qui nous donne un petit aperçu de ce que sera Mighty No. 9. même si l’on a affaire à un simili de Megaman. Il peut donc tirer à une meilleure cadence que les deux autres, et il peut effectuer un petit dash en restant appuyé sur la touche d’attaque. Un mouvement qui peut servir pour l’attaque, mais également pour se déplacer plus facilement car il n’a qu’un saut simple.
On le termine en un éclair
Ces trois lurons évoluent dans les mêmes niveaux qui sont au nombre de quatre, plus un final stage pour le boss de fin. Ils sont très court et sans grande originalité au niveau du level design, mais on passe tout de même un bon moment sans se prendre la tête. La difficulté de la traversée dépendra bien évidemment du héros (ou héroïne) choisi. On sent surtout la différence contre les boss. Même si l’on arrive facilement à connaitre les pattern par cœur, il n’est pas aisé d’enchaîner avec différentes mécaniques d’esquive. Pour les amateurs de challenge, on recommande donc Beck.
Si vous ne vous débrouillez pas trop mal avec un minimum de skill, le jeu se termine en une petite heure. Visuellement, le style 8-bit pousse le concept retro jusqu’au bout sans oublier les musiques qui disposent de ce retour dans le temps. Finissons enfin par le prix qui est de 3.49€ , et qui est, sans trop chipoter, équivalant à sa durée de vie.
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